choses et considérait les Amérindiens païens comme meilleurs Chrétiens que les Européens eux-mêmes: les Hurons, quelques temps après l'arrivée des missionnaires dans leur village, leur avaient déjà bâti une bonne cabane et fourni de la nourriture, faisant preuve d'une grande hospitalité. Chez eux, aucune loi, aucune police, aucune propriété privée, aucune église; que la tradition, la vie en commun, et le dialogue. Les Européens, de Voltaire à Rousseau, ont été très positivement étonnés de constater qu'un tel mode de vie puisse exister, même dans l'indigence, où la loi du plus fort aurait dû l'emporter sur la solidarité. Et apparemment, l'attrait de la liberté dans ces communautés n'était pas que partagé par les élites; parce que dans les premiers temps de la colonie, des garnisons françaises au complet se sont assimilées aux Amérindiens, trouvant leur mode de vie moins imbécilement vain.L'Espagne, entre 1936 et 1939, a aussi vu naître plusieurs communes libertaires très fonctionnelles. Ce sujet a été largement traité, ailleurs.
Vivre librement et ensemble, ce n'est une utopie irréaliste que pour les gens qui ont si peu de confiance en l'être humain qu'ils le considèrent incapable de vivre autrement que sous le joug d'un plus fort, ou d'un plus sage.
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