René Lévesque n'en finit pas de mourir et de se retourner dans sa tombe. C'est une agonie qui a commencé avant même que je naisse. Illes sont innombrables à vouloir le ressusciter ou à voir descendre du ciel un « nouveau » René Lévesque qui guiderait le peuple québécois vers la lumière.
Ce politicien, dont je me serais en d'autres câlissé, m'énerve au plus haut point dans son statut de légende immortelle.
Heureusement, il y a Mise en Demeure pour attaquer cette icône dans toute sa majesté.
Je défie également quiconque de profaner la statue de l'ancien premier ministre devant l'édifice d'Hydro-Québec lors de la prochaine manif.
***
Demain, la très anonyme autochtone Kateri Tekakwitha sera canonisée par le Pape Benoît XVI. Un personnage que j'ai toujours trouvé sympathique, surtout à travers l'excellent Catherine Tekakwitha et les Jésuites, de l'historien Alan Greer.
Le fait de la voir récupérée pour de bon par l'Église catholique et dépossédant de ce fait en quelque sorte l'Histoire, ça me dégoûte. Je sens que je vais profondément détester cette nouvelle Sainte Kateri, comme je déteste René Lévesque.
samedi 20 octobre 2012
jeudi 18 octobre 2012
lundi 15 octobre 2012
Solidarité avec les anars des USA.
Quelques jeunes activistes des États-Unis ont été arrêté-e-s dernièrement suite à une absurde chasse aux sorcières, visant à venger des actes de vandalisme perpétrés pendant la Marche du Premier mai, à Seattle, cette année.
Les trois individus n'auraient aucun lien avec les évènements et auraient été arrêtés brutalement chez eux par l'escouade tactique, qui serait allée jusqu'à lancer des flash grenades chez l'un d'eux, qui dormait paisiblement. On a tout perquisitionné, incluant les dangereuses armes que constituent leurs livres.
Dans des circonstances obscures que seules les lois américaines peuvent créer, Leah-Lynn Plante, une des activistes, s'est vue forcée de témoigner devant un "grand jury". Ayant gardé le silence, elle fait maintenant face à une possibilité de sévère peine de prison.
Elle explique ici pourquoi elle a refusé de parler.
Un site web a été créé pour leur venir en aide.
Les trois individus n'auraient aucun lien avec les évènements et auraient été arrêtés brutalement chez eux par l'escouade tactique, qui serait allée jusqu'à lancer des flash grenades chez l'un d'eux, qui dormait paisiblement. On a tout perquisitionné, incluant les dangereuses armes que constituent leurs livres.
Dans des circonstances obscures que seules les lois américaines peuvent créer, Leah-Lynn Plante, une des activistes, s'est vue forcée de témoigner devant un "grand jury". Ayant gardé le silence, elle fait maintenant face à une possibilité de sévère peine de prison.
Elle explique ici pourquoi elle a refusé de parler.
Un site web a été créé pour leur venir en aide.
Mme Stéfanie Trudeau et les pédophiles
C'est une prétention d'animateurs de CHOI Radio X de croire qu'on la traite moins bien que des pédophiles. Dans le contexte, même après que des preuves assez déroutantes aient pointé du doigt la force policière, une certaine droite radicale continue de défendre la loi et l'ordre au-delà de tout droit élémentaire à l'existence.
Stéfanie Trudeau devient soudainement la victime de l'heure à protéger. Dans des tirades remplies de contradictions et de cris stridents, les défenseurs de la policière attaquent une gauche qu'elle prétend être (trop) acharnée sur son cas. Si je condamne totalement les insultes sexistes dont fait actuellement l'objet l'agente - ce n'est d'ailleurs pas exclusif aux « gauchistes » puisque Dominic Maurais, aussi de Radio X, a sous-entendu que Mme Trudeau avait peut-être une vie amoureuse décevante[1] - je pense cependant qu'il est normal qu'une personne reconnue comme oppressive passe un mauvais quart d'heure, étant donné surtout que l'individu en question n'a pas été renvoyé de son poste, mais seulement suspendu. La première étape en vue de sortir d'un cycle d'oppression, c'est d'identifier les sources d'oppression comme telles et que cette dénonciation soit généralisée.
Maintenant, est-ce que Mme Stéfanie Trudeau est « moins bien traitée qu'un pédophile »? La figure du pédophile est devenue au cours des dernières années l'ennemi absolu du bien. Les populistes n'hésitent pas à dépeindre leurs adversaires politiques comme des allié-e-s de pédophiles, ou à faire l'amalgame entre pédophiles et d'autres abuseurs/euses. C'est le cas notamment, sans surprises, du Journal de Montréal[2] et de Radio X, dans l'extrait mentionné en début d'article. Il semble en fait ne subsister plus que cette menace sur la famille canayenne, la faim et la violence ayant été réglées depuis des siècles.
Une fois (enfin!) qu'un-e abuseur/euse d'enfants est identifié-e et/ou condamné par le public, il se met en place un système très efficace d'exclusion et tout dépendant de la gravité du méfait, l'agresseur-e peut faire de la prison. Le/la pédophile ne trouve personne pour le/la défendre en public et je ne crois pas qu'on entendra un jour une personnalité publique dire « c'est assez! » devant l'intimidation et de l'humiliation publique que les condamné-e-s pour abus sexuels pourraient subir. C'est en pensant à eux, d'ailleurs, qu'une masse ahurie de crétin-e-s hystériques souhaitent voir la peine de mort rétablie au Canada.
Mme Trudeau n'a pas perdu son emploi. Dans le pire des cas, elle passera quelques mois à classer des dossiers bien au chaud dans un bureau. Elle n'est pas en prison. Elle ne fait pas face au dégoût profond et à la répulsion absolue que le public entretient vis-à-vis de la pédophilie. Elle ne fait même pas face à des accusations au criminel. Pourtant, si son caractère agressif et ses nombreuses voies de faits commises ne font pas d'elle une pédophile, ses méfaits la classent certainement dans la même catégorie que n'importe quel malfrat, bandit ou maquereau. Et on ne dit pas de ces derniers qu'ils ont en fait simplement besoin d'un psy.
Des animateurs de la radio poubelle accusent la gauche en général, et Laurent Paquin surtout, de vouloir intimider Mme Trudeau. Peut-être devraient-ils relativiser. Il s'agit non pas d'un acte coercitif contre la policière, mais bien un acte de défense, au même titre que la réaction d'un écolier bousculé par des bullies.
Il ne faudrait pas non plus penser que les insultes contre l'agente 728 sont une réaction violente de membres de groupuscules antipolice. J'y vois plutôt l'inverse. Isoler Mme Trudeau du reste de ses collègues, comme Breivic a été isolé de l'extrême-droite européenne, est une manière très commode de nier une certaine parenté d'idées. Mme Trudeau est un bouc-émissaire. Mais pas seulement chez la droite à la Dominic Maurais. C'est aussi le bouc-émissaire des braves gens bien intentionnés, qui encouragent généralement la police en disant qu'elle fait bien son travail, et dans d'autres circonstances reconnaissent l'existence de cas isolés. Sans comprendre que si on trouve autant de pommes pourrites, c'est parce qu'on les ramasse dans la bouette deux mois après la fin de la saison.
Il y a sans doute une autre chose qui motive autant d'insultes envers Mme Trudeau: le sentiment de trahison. Beaucoup de mes ami-e-s m'ont parlé de l'agente 728, récemment. À peu près aucun-e d'entre eux n'étaient des activistes antiautoritaires. Quand j'en ai parlé à des ami-e-s anarchistes, la conversation est tout de suite allée du côté des insultes sexistes. Ça s'explique: les gens qui ont réagi le plus sont ceux qui se sont sentis trahis par une police qu'ils croient encore destinée à protéger et servir le public, malgré le printemps érable. Je ne pense pas faire de l'analyse de profondeur: ça revient sans cesse dans les réactions sur Twitter, Cyberpresse, Facebook, etc. Ce sont ces gens-là qui en veulent le plus à Mme Trudeau, parce qu'elle leur a enlevé (temporairement) leur sentiment de confort et de confiance. Ou peut-être seulement parce qu'elle s'est fait prendre.
Ce sont les pires pro-police qui frappent aussi fort sur Mme Trudeau.
Une fois que Mme Trudeau sera punie, sans doute d'un petit coup de règle sur les doigts, il n'y aura rien de changé. Les flics continueront de frapper des manifestant-e-s, de procéder à du profilage racial ou social, de partir dans des croisades épiques contre des sorcières anarchistes ou communistes. Vous étiez étonné-e-s d'apprendre que le monde politique québécois est gangréné par la corruption? Attendez voir qu'on touche à la police. Une décennie de témoignages ne suffirait pas à documenter les exactions du plus grand gang criminel d'Amérique du Nord, valet d'un État mafieux auquel on donne bien plus que 3%.
_____________________
[1] « Elle peut peut-être aussi se pogner un chum aussi [...] » Source. Vers 1min30. Il essaie ensuite de se reprendre maladroitement.
[2] Ne trouvant plus la fameuse « carte des pédophiles », je vous renvoie à un article de Rima Elkouri. En passant il existe une différence assez notable entre éphébophilie et pédophilie, même si dans les deux cas, l'abus peut exister. Rappelons par ailleurs que l'âge de consentement est de 16 ans au Canada et donc que toute relation érotique entre mineur-e-s et adultes n'est pas systématiquement punie par le code criminel.
Stéfanie Trudeau devient soudainement la victime de l'heure à protéger. Dans des tirades remplies de contradictions et de cris stridents, les défenseurs de la policière attaquent une gauche qu'elle prétend être (trop) acharnée sur son cas. Si je condamne totalement les insultes sexistes dont fait actuellement l'objet l'agente - ce n'est d'ailleurs pas exclusif aux « gauchistes » puisque Dominic Maurais, aussi de Radio X, a sous-entendu que Mme Trudeau avait peut-être une vie amoureuse décevante[1] - je pense cependant qu'il est normal qu'une personne reconnue comme oppressive passe un mauvais quart d'heure, étant donné surtout que l'individu en question n'a pas été renvoyé de son poste, mais seulement suspendu. La première étape en vue de sortir d'un cycle d'oppression, c'est d'identifier les sources d'oppression comme telles et que cette dénonciation soit généralisée.
Maintenant, est-ce que Mme Stéfanie Trudeau est « moins bien traitée qu'un pédophile »? La figure du pédophile est devenue au cours des dernières années l'ennemi absolu du bien. Les populistes n'hésitent pas à dépeindre leurs adversaires politiques comme des allié-e-s de pédophiles, ou à faire l'amalgame entre pédophiles et d'autres abuseurs/euses. C'est le cas notamment, sans surprises, du Journal de Montréal[2] et de Radio X, dans l'extrait mentionné en début d'article. Il semble en fait ne subsister plus que cette menace sur la famille canayenne, la faim et la violence ayant été réglées depuis des siècles.
Une fois (enfin!) qu'un-e abuseur/euse d'enfants est identifié-e et/ou condamné par le public, il se met en place un système très efficace d'exclusion et tout dépendant de la gravité du méfait, l'agresseur-e peut faire de la prison. Le/la pédophile ne trouve personne pour le/la défendre en public et je ne crois pas qu'on entendra un jour une personnalité publique dire « c'est assez! » devant l'intimidation et de l'humiliation publique que les condamné-e-s pour abus sexuels pourraient subir. C'est en pensant à eux, d'ailleurs, qu'une masse ahurie de crétin-e-s hystériques souhaitent voir la peine de mort rétablie au Canada.
Mme Trudeau n'a pas perdu son emploi. Dans le pire des cas, elle passera quelques mois à classer des dossiers bien au chaud dans un bureau. Elle n'est pas en prison. Elle ne fait pas face au dégoût profond et à la répulsion absolue que le public entretient vis-à-vis de la pédophilie. Elle ne fait même pas face à des accusations au criminel. Pourtant, si son caractère agressif et ses nombreuses voies de faits commises ne font pas d'elle une pédophile, ses méfaits la classent certainement dans la même catégorie que n'importe quel malfrat, bandit ou maquereau. Et on ne dit pas de ces derniers qu'ils ont en fait simplement besoin d'un psy.
Des animateurs de la radio poubelle accusent la gauche en général, et Laurent Paquin surtout, de vouloir intimider Mme Trudeau. Peut-être devraient-ils relativiser. Il s'agit non pas d'un acte coercitif contre la policière, mais bien un acte de défense, au même titre que la réaction d'un écolier bousculé par des bullies.
Il ne faudrait pas non plus penser que les insultes contre l'agente 728 sont une réaction violente de membres de groupuscules antipolice. J'y vois plutôt l'inverse. Isoler Mme Trudeau du reste de ses collègues, comme Breivic a été isolé de l'extrême-droite européenne, est une manière très commode de nier une certaine parenté d'idées. Mme Trudeau est un bouc-émissaire. Mais pas seulement chez la droite à la Dominic Maurais. C'est aussi le bouc-émissaire des braves gens bien intentionnés, qui encouragent généralement la police en disant qu'elle fait bien son travail, et dans d'autres circonstances reconnaissent l'existence de cas isolés. Sans comprendre que si on trouve autant de pommes pourrites, c'est parce qu'on les ramasse dans la bouette deux mois après la fin de la saison.
Il y a sans doute une autre chose qui motive autant d'insultes envers Mme Trudeau: le sentiment de trahison. Beaucoup de mes ami-e-s m'ont parlé de l'agente 728, récemment. À peu près aucun-e d'entre eux n'étaient des activistes antiautoritaires. Quand j'en ai parlé à des ami-e-s anarchistes, la conversation est tout de suite allée du côté des insultes sexistes. Ça s'explique: les gens qui ont réagi le plus sont ceux qui se sont sentis trahis par une police qu'ils croient encore destinée à protéger et servir le public, malgré le printemps érable. Je ne pense pas faire de l'analyse de profondeur: ça revient sans cesse dans les réactions sur Twitter, Cyberpresse, Facebook, etc. Ce sont ces gens-là qui en veulent le plus à Mme Trudeau, parce qu'elle leur a enlevé (temporairement) leur sentiment de confort et de confiance. Ou peut-être seulement parce qu'elle s'est fait prendre.
Ce sont les pires pro-police qui frappent aussi fort sur Mme Trudeau.
Une fois que Mme Trudeau sera punie, sans doute d'un petit coup de règle sur les doigts, il n'y aura rien de changé. Les flics continueront de frapper des manifestant-e-s, de procéder à du profilage racial ou social, de partir dans des croisades épiques contre des sorcières anarchistes ou communistes. Vous étiez étonné-e-s d'apprendre que le monde politique québécois est gangréné par la corruption? Attendez voir qu'on touche à la police. Une décennie de témoignages ne suffirait pas à documenter les exactions du plus grand gang criminel d'Amérique du Nord, valet d'un État mafieux auquel on donne bien plus que 3%.
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[1] « Elle peut peut-être aussi se pogner un chum aussi [...] » Source. Vers 1min30. Il essaie ensuite de se reprendre maladroitement.
[2] Ne trouvant plus la fameuse « carte des pédophiles », je vous renvoie à un article de Rima Elkouri. En passant il existe une différence assez notable entre éphébophilie et pédophilie, même si dans les deux cas, l'abus peut exister. Rappelons par ailleurs que l'âge de consentement est de 16 ans au Canada et donc que toute relation érotique entre mineur-e-s et adultes n'est pas systématiquement punie par le code criminel.
jeudi 11 octobre 2012
L'agente 728.
Est-ce que ses derniers crimes (et derniers commis en uniforme, je l'espère) étonnent vraiment quelqu'un? Est-ce que ses paroles sont réellement une exception à l'intérieur du corps policier? Et si l'histoire n'était pas sortie dans les médias, est-ce que Ian Lafrenière, ce gluant petit sociopathe, aurait annoncé le retrait de Mme Stéfanie Trudeau, visiblement en plein délire paranoïde, de ses fonctions?
Il y a maintenant des années, on déchirait des chemises, les rideaux et toute autre étoffe à portée de la main simplement parce que Freddy Villanueva aurait sauté à la gorge des deux sales flics qui molestaient son frère. C'est à peine d'ailleurs si on ne félicitait pas le porc qui l'avait ensuite descendu. Il y avait là une profonde incompréhension.
Si vous voulez vous sentir en sécurité, faites connaissance avec vos voisin-e-s et laissez la police engraisser au poste...
Il y a maintenant des années, on déchirait des chemises, les rideaux et toute autre étoffe à portée de la main simplement parce que Freddy Villanueva aurait sauté à la gorge des deux sales flics qui molestaient son frère. C'est à peine d'ailleurs si on ne félicitait pas le porc qui l'avait ensuite descendu. Il y avait là une profonde incompréhension.
Si vous voulez vous sentir en sécurité, faites connaissance avec vos voisin-e-s et laissez la police engraisser au poste...
mercredi 3 octobre 2012
Cabaret anarchiste le 5 octobre!
Cabaret Anarchiste, spécial SCANDALE, vendredi 5 octobre
Le Bloc des auteurs-es anarchistes a l'illustre plaisir de vous inviter à son cabaret, spécial SCANDALE, le vendredi 5 octobre 20:00 au DIRA. Qu'est-ce qu'un scandale pour vous?
Scandale: n. m. Indignation. Événement révoltant. Bruit, vacarme. Affaire peu claire qui est mise au grand jour.
Véritables événements révolutionnaires, ces cabarets thématiques sont un lieu carnavalesque de dérision du pouvoir et d'envolées lyriques de toute sorte. Les performances y sont les bienvenues et un micro-ouvert est mis à la disposition de quiconque voulant déclamer sa flamme de révolte. Les sous amassés lors du cabaret serviront à financer la parution du prochain volume de Subversions, la seule anthologie de fiction anarchiste au monde!
Cabaret Anarchiste - spécial "SCANDAL"
awb@daemonflower.com https://www.facebook.com/ events/473509216015591/?ref=ts
Anarchist Cabaret, SCANDAL special, Fri Oct 5th
The Anarchist Writers Bloc warmly invite you to their next cabaret, this time the theme is Scandal candal-themed cabaret vendredi 5 octobre 20:00 au DIRA. What's a scandal to you?
Scandal: n.
Truly revolutionary events, these themed cabarets are a carnival-esque derision of power and celebration of poetic outbursts. A mic stays open all night to welcome any and all performances. Funds raised will go towards the next volume of Subversions: the only anarchist fiction anthology in the world!
Anarchist Writers Bloc - SCANDAL SPECIAL
Friday Oct 5th 2012, 8:00 PM @ DIRA, DIRA, 2035 Blvd St-Laurent, Montreal
Open Mic / Free / Food & drinks
Le Bloc des auteurs-es anarchistes a l'illustre plaisir de vous inviter à son cabaret, spécial SCANDALE, le vendredi 5 octobre 20:00 au DIRA. Qu'est-ce qu'un scandale pour vous?
Scandale: n. m. Indignation. Événement révoltant. Bruit, vacarme. Affaire peu claire qui est mise au grand jour.
Véritables événements révolutionnaires, ces cabarets thématiques sont un lieu carnavalesque de dérision du pouvoir et d'envolées lyriques de toute sorte. Les performances y sont les bienvenues et un micro-ouvert est mis à la disposition de quiconque voulant déclamer sa flamme de révolte. Les sous amassés lors du cabaret serviront à financer la parution du prochain volume de Subversions, la seule anthologie de fiction anarchiste au monde!
Cabaret Anarchiste - spécial "SCANDAL"
Vendredi 5 octobre 2012, 20:00 @ DIRA, 2035 Blvd St-Laurent, Montréal
Micro ouvert / Entrée gratuite / Alcool et bouffe.
awb@daemonflower.com https://www.facebook.com/
Anarchist Cabaret, SCANDAL special, Fri Oct 5th
The Anarchist Writers Bloc warmly invite you to their next cabaret, this time the theme is Scandal candal-themed cabaret vendredi 5 octobre 20:00 au DIRA. What's a scandal to you?
Scandal: n.
1. A publicized incident that brings about disgrace or offends the moral sensibilities of society.
2. A person, thing, or circumstance that causes or ought to cause disgrace or outrage.
3. Damage to reputation or character caused by public disclosure of immoral or grossly improper behavior; disgrace.
4. Talk that is damaging to one's character; malicious gossip.
Truly revolutionary events, these themed cabarets are a carnival-esque derision of power and celebration of poetic outbursts. A mic stays open all night to welcome any and all performances. Funds raised will go towards the next volume of Subversions: the only anarchist fiction anthology in the world!
Anarchist Writers Bloc - SCANDAL SPECIAL
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