samedi 18 juillet 2009

My dear unilingual anglophone friends from Montréal

Fellows,

I don't think you are obligated to learn French, even if you live in a french city, in the middle of a french province where people are attached to their culture just like an african tribe, (as you would probably say with contempt). You are free to not understand anything and to not listen to what your neighbours are telling you.

But you have no fucking right to disrespect us, calling people from Québec (especially the bilingual population of Montréal) racists and bigots. We may be lazy, depressed, divided, jealous and blinded by capitalism and nationalism, but not bigots. Everybody knows that Québécois are far from being bigots. Bigots vote for Conservatives, love war, hate gays, never change their mind and don't learn foreign languages.

And there is racism everywhere.

You must admit it, therefore: you are not different or superior. Under your insults and your false beliefs about us, are hidden your own weaknesses that you try to bury (without success). Your hatred is your illusion.

And I'm sorry for my bad use of English, but I am uneducated.

6 commentaires:

  1. Qu'est-ce qui t'as inspiré ce billet?

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  2. La fermeture irrémédiable du Théâtre Sainte-Catherine pour des raisons supposément reliées au racisme généralisé des Québécois. J'en ai un peu mon casse qu'une petite minorité de francophobes sabote nos efforts en ravivant les tensions entre groupes linguistiques, surtout en s'exprimant dans les journaux anglophones. Selon moi, on dépeint les Québécois-es comme des racistes uniquement pour détourner l'attention de nos ami-e-s canadien-ne-s du racisme qui sévit sous la juridiction de leurs propres gouvernements. Ce qui m'énerve, aussi, c'est que ces francophobes ne s'adressent jamais aux francophones: ils font rien que se plaindre au reste du monde sans jamais rien nous demander. Ils disent "them" sans arrêt et ça me rend malade. Pourquoi ils ne disent pas "you"? Sans doute parce qu'ils ne cherchent pas une solution ou un changement à nos problèmes, ils ne cherchent pas à dialoguer: ils cherchent seulement à blâmer.

    Généralement, je refuse d'utiliser le "nous" du groupe culturel québécois, parce que je ne reconnais que le "je". Mais aujourd'hui ce n'est pas moi ici qui ai créé un groupe à partir d'une affinité linguistico-spatiale, ce sont ces crétins.

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  3. Ces crétins de personnages publics à la noix.

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  4. Ça fait du bien de lire ça dans toutes ces commotions et ces crêpages de chignon liguistique...

    Parle ce que tu veux, mais respecte les gens!

    Pas à cause de leur langue, pas à cause de leur culture, pas à cause de leur richesse, mais juste parce que c'est des gens!

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  5. Ça résume en effet ma pensée, ce que tu viens de dire, Pwel.

    Notons qu'au départ, je voulais également écrire un billet (sans doute trop moralisateur) adressé aux francophones et disant à peu près la même chose, mais je me suis dit qu'il y aurait d'autres occasions de le faire, le nationalisme faisant de toute façon ici partie de notre vie quotidienne.

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