jeudi 22 octobre 2009

Bush à Montréal

La manifestation a débuté vers 11h00 devant le Queen Elisabeth. Vers midi et demie, nous étions quelques centaines (300 maximum) à dénoncer la présence de l'ancien Président des USA, invité par la Chambre de Commerce à présenter une conférence sur son le bilan de son passage au pouvoir. Il faisait froid et le brouillard humide n'aidait pas, mais l'évènement fut quand même plaisant.
Des gens avaient apporté une effigie grandeur nature de Georges W. Bush, plantée au bout d'un bâton. Après l'avoir battue à coup de pals, on la brûla dans la plus grande gaieté. Soulignons le zèle d'Armand Vaillancourt, qui a entretenu le feu de joie avec tout ce qu'il a trouvé sur place (pancartes, boîtes vides, etc.), et qui n'est parti que quand il ne restait plus rien à brûler (d'accessible).



Un peu après 13h00, les policiers ont décidé de réouvrir la rue. Les manifestant-e-s se sont alors dégonflé-e-s, le crachin les ayant trempé-e-s jusqu'aux os. Un peu avant que nous soyions définitivement refoulé-e-s sur le trottoir, un policier a bien essayé de déclencher les hostilités en bousculant une petite jeune femme qui passait en vélo sans raison apparente; mais quand il a vu les kodaks pointés dans sa direction, il a abandonné sa proie.



Les flics ont également apporté des chiens et des chevaux pour nous intimider. Les maîtres canins ont reçu des souliers dans la gueule en guise de réponse à cette menace.
Édition: Il paraît qu'il y aurait eu cinq arrestations.

4 commentaires:

  1. Cette manifestation m'a profondément attristé. Comment laisser un tel criminel de guerre, bien au chaud avec des bourgeoisES, dans un hôtel de Montréal où des vermines voraces ont osé payé 400$ pour venir l'écouter.

    C'est monstrueux, grotesque et dégueulasse. Mais ce qui l'est encore plus, c'est que le pacifisme a été si virulent (façon de parler), que personne n'a remis en question la présence policière-soldate et la protection donnée à ce trou du cul du 21e siècle. J'ai honte de notre pacifisme, sérieusement honte. Surtout ces dames qui chantaient sourdement « LA PAIX, LA PAIX, LA PAIX ! » J'ai beau avoir crié à la fin de la manifestation que ce n'est pas avec la paix que l'on aura George Bush et tout ce système dont il n'est qu'un pion, mais j'ai reçu quelques remarques pro-pacifisme déconnectées.

    Bref. Je vais mettre mes photos sur mon album photo bientôt, je t'en laisserai un lien en commentaire ici.

    RépondreSupprimer
  2. C'était en effet trop tranquille du bord des manifestant-e-s. On se serait attendus à ce que ça brasse un peu plus, étant donné les tactiques de l'escouade anti-émeute, qui faisait tout pour nous refouler, réduisant petit à petit notre espace d'expression.

    Après nous avoir repoussé-e-s sur le trottoir, l'escouade s'en est allée pendant quelques minutes: on aurait pu reprendre la rue pour bloquer la circulation, mais à ce moment-là il y avait autant de journalistes que de manifestant-e-s sur place.

    On aurait aussi pu déplacer un groupe de motivé-e-s jusqu'au parc d'à côté, là où les policiers avaient laissé une vingtaine d'autopatrouilles sans aucune surveillance...

    Merci pour les photos, je les attends avec impatience.

    RépondreSupprimer
  3. Voilà camarade.

    http://www.flickr.com/photos/camarade/sets/72157622524496053/

    RépondreSupprimer
  4. Tu as fait du bon travail avec ton appareil! Bravo!

    RépondreSupprimer