Votre logo y ressemble à un sac de vidanges.
Et puis la soumission d'idées, c'est bon pour les idées soumises.
vendredi 30 juillet 2010
mercredi 21 juillet 2010
Pourquoi dénoncer la violence insurrectionnelle?
Tout pète de partout et il semble que la force coercitive de l'État a reçu une réponse à sa mesure: les actes de vandalisme à caractère politique se multiplient au Québec et en Ontario.
Il y a plus d'un mois, les banques étaient ciblées dans le but de dénoncer le G20; maintenant, on assiste à une série de petites actions directes, souvent accomplies par des groupes réduits, parfois en solitaire. Une bombe a explosé dans un bureau de recrutement de l'armée à Trois-Rivières, un jeune pyromane écologiste a été arrêté à Chambly pour avoir coûté 1,5 millions aux propriétaires des chantiers de construction, des anarchistes vandalisent toujours des banques et on a appris, il y a quelques jours, que des gens vêtus de noir avaient abîmé l'orgueil et les locaux de la GRC à Montréal.
Je pense que cette tempête d'actes visant la propriété risque de se calmer bientôt. Une telle série d'actes avait suivi la parution du manifeste du collectif "Ton Père". Mais après que les flics - complètement dépassés - aient visité les gens de Koumbit (qui hébergent le CMAQ), un certain silence s'était installé et on n'a plus entendu parler de famille de toute l'année 2008-2009. Quoique la situation est cette fois-ci différente et que les incidents ne sont pas tous reliés entre eux, sinon par la situation politique et sociale particulièrement désespérante que nous vivons depuis quelques temps.
Les puissant-e-s, ahuri-e-s par le défi lancé par des quidams, qualifient ces actes d'attentats terroristes. Et quand certains organismes contestataires sont ciblés par la répression policière qui cherche à punir les rebelles pour les actions des plus radicaux/ales d'entre eux, hautain-e-s et méprisant-e-s, les chroniqueurs/euses à deux balles posent cette question stupide aux représentant-e-s médias: "Dénoncez-vous les actes de violence posés pendant la manifestation?" Quand les personnes interviewées répondent "non", on considère qu'elles refusent de se distancier. Cela cause tout un émoi. En revanche, quand le gouvernement appuie la négation des droits humains, les intrépides libre-penseurs des mass médias haussent les épaules en disant: "Ah bon".
Je ne vois pas pourquoi les activistes devraient dénoncer de front les actes de vandalisme. Prendre ses distances est tout à fait normal: ce n'est pas la CLAC2010, ni l'UCL, ni moi et mes ami-e-s qui ont pété des vitrines, et je pense que la grande majorité des anarchistes et autres anticapitalistes présent-e-s au G20 n'ont absolument rien fait pour favoriser les actes de vandalisme, sauf peut-être applaudir occasionnellement. Idem pour les "attentats" de Trois-Rivières, Montréal, Chambly, Ottawa, etc. Et puis qu'est-ce que ça changerait de toute façon que les anars rient dans leur barbe, a posteriori? La police cherche les coupables, pas le monde qui trouve ça drôle.
Mais comment dénoncer? Dénoncer ces actions désespérées, c'est comme dénoncer la piqûre d'une abeille. Elle n'est pas toujours bien ciblée, n'atteint pas nécessairement les véritables responsables de la misère de la ruche, elle est incontrôlée et motivée par l'instinct. Chez les responsables des actes commis au cours des dernières semaines, on n'y reconnaît donc pas l'expression de la domination ou de la violence coercitive, comme le serait un tag néonazi sur le mur d'une coop d'habitation; mais plutôt l'expression des dominé-e-s qui tentent de mordiller leur cage afin d'en sortir. Or, s'attaquer à des barreaux de prison n'est pas un acte de violence: c'est un acte de défense et de liberté qui veut mettre fin à une violence.
Les actions directes de ce type, de mon point de vue, manquent cependant sérieusement d'efficacité. En général, ça se conclut seulement par un intense gaspillage. Le dicton "Vole aux riches pour donner aux pauvres" pourrait aussi être remplacé par une version plus contemporaine. Je suggère: "Brûle les riches... pour brûler des riches." Le vandalisme est un acte naturel de défense contre une agression systémique, mais pour cette même raison elle n'est pas toujours la réponse la plus rationnelle, toute théâtrale qu'elle soit.
Après tout, je suis contre le travail, et le vandalisme force dans quelques cas (et heureusement pas dans tous) les travailleurs/euses à se lever plus tôt pour ramasser le bordel - ce ne sont certainement pas les bourgeois-es qui iront tout ranger[1].
Mais en attendant le Grand Soir qui n'arrivera pas de notre vivant[2], je ne sais pas quoi proposer en échange de ces actes de violence contre des personnes (morales que sont les corporations) qui n'ont jamais, jusqu'à maintenant, fait davantage que de consoler les véritables victimes en leur donnant une pâle sensation de vengeance.
________
[1] Nous pourrions objecter à cela que les employé-e-s qui acceptent de ramasser les carcasses d'autopatrouilles rôties ne sont que des esclaves et qu'ils/elles méritent amplement de se lever tôt le matin, la réaction la plus logique - que dis-je, la réaction la plus héroïque - étant de refuser la job de bras et de peser sur snooze.
[2] Ne pas y croire ne m'empêche pas de l'espérer.
Il y a plus d'un mois, les banques étaient ciblées dans le but de dénoncer le G20; maintenant, on assiste à une série de petites actions directes, souvent accomplies par des groupes réduits, parfois en solitaire. Une bombe a explosé dans un bureau de recrutement de l'armée à Trois-Rivières, un jeune pyromane écologiste a été arrêté à Chambly pour avoir coûté 1,5 millions aux propriétaires des chantiers de construction, des anarchistes vandalisent toujours des banques et on a appris, il y a quelques jours, que des gens vêtus de noir avaient abîmé l'orgueil et les locaux de la GRC à Montréal.
Je pense que cette tempête d'actes visant la propriété risque de se calmer bientôt. Une telle série d'actes avait suivi la parution du manifeste du collectif "Ton Père". Mais après que les flics - complètement dépassés - aient visité les gens de Koumbit (qui hébergent le CMAQ), un certain silence s'était installé et on n'a plus entendu parler de famille de toute l'année 2008-2009. Quoique la situation est cette fois-ci différente et que les incidents ne sont pas tous reliés entre eux, sinon par la situation politique et sociale particulièrement désespérante que nous vivons depuis quelques temps.
Les puissant-e-s, ahuri-e-s par le défi lancé par des quidams, qualifient ces actes d'attentats terroristes. Et quand certains organismes contestataires sont ciblés par la répression policière qui cherche à punir les rebelles pour les actions des plus radicaux/ales d'entre eux, hautain-e-s et méprisant-e-s, les chroniqueurs/euses à deux balles posent cette question stupide aux représentant-e-s médias: "Dénoncez-vous les actes de violence posés pendant la manifestation?" Quand les personnes interviewées répondent "non", on considère qu'elles refusent de se distancier. Cela cause tout un émoi. En revanche, quand le gouvernement appuie la négation des droits humains, les intrépides libre-penseurs des mass médias haussent les épaules en disant: "Ah bon".
Je ne vois pas pourquoi les activistes devraient dénoncer de front les actes de vandalisme. Prendre ses distances est tout à fait normal: ce n'est pas la CLAC2010, ni l'UCL, ni moi et mes ami-e-s qui ont pété des vitrines, et je pense que la grande majorité des anarchistes et autres anticapitalistes présent-e-s au G20 n'ont absolument rien fait pour favoriser les actes de vandalisme, sauf peut-être applaudir occasionnellement. Idem pour les "attentats" de Trois-Rivières, Montréal, Chambly, Ottawa, etc. Et puis qu'est-ce que ça changerait de toute façon que les anars rient dans leur barbe, a posteriori? La police cherche les coupables, pas le monde qui trouve ça drôle.
Mais comment dénoncer? Dénoncer ces actions désespérées, c'est comme dénoncer la piqûre d'une abeille. Elle n'est pas toujours bien ciblée, n'atteint pas nécessairement les véritables responsables de la misère de la ruche, elle est incontrôlée et motivée par l'instinct. Chez les responsables des actes commis au cours des dernières semaines, on n'y reconnaît donc pas l'expression de la domination ou de la violence coercitive, comme le serait un tag néonazi sur le mur d'une coop d'habitation; mais plutôt l'expression des dominé-e-s qui tentent de mordiller leur cage afin d'en sortir. Or, s'attaquer à des barreaux de prison n'est pas un acte de violence: c'est un acte de défense et de liberté qui veut mettre fin à une violence.
Les actions directes de ce type, de mon point de vue, manquent cependant sérieusement d'efficacité. En général, ça se conclut seulement par un intense gaspillage. Le dicton "Vole aux riches pour donner aux pauvres" pourrait aussi être remplacé par une version plus contemporaine. Je suggère: "Brûle les riches... pour brûler des riches." Le vandalisme est un acte naturel de défense contre une agression systémique, mais pour cette même raison elle n'est pas toujours la réponse la plus rationnelle, toute théâtrale qu'elle soit.
Après tout, je suis contre le travail, et le vandalisme force dans quelques cas (et heureusement pas dans tous) les travailleurs/euses à se lever plus tôt pour ramasser le bordel - ce ne sont certainement pas les bourgeois-es qui iront tout ranger[1].
Mais en attendant le Grand Soir qui n'arrivera pas de notre vivant[2], je ne sais pas quoi proposer en échange de ces actes de violence contre des personnes (morales que sont les corporations) qui n'ont jamais, jusqu'à maintenant, fait davantage que de consoler les véritables victimes en leur donnant une pâle sensation de vengeance.
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[1] Nous pourrions objecter à cela que les employé-e-s qui acceptent de ramasser les carcasses d'autopatrouilles rôties ne sont que des esclaves et qu'ils/elles méritent amplement de se lever tôt le matin, la réaction la plus logique - que dis-je, la réaction la plus héroïque - étant de refuser la job de bras et de peser sur snooze.
[2] Ne pas y croire ne m'empêche pas de l'espérer.
samedi 10 juillet 2010
Après la Coupe, le massacre.
Les rumeurs se font de plus en plus insistantes en Afrique du Sud: après la fin de la Coupe du monde, il y aura une chasse aux immigré-e-s qui se terminera peut-être par des dizaines de massacres.
Je me demande, dans cette situation, comment il se fait que les organisateurs/trices de l'évènement puissent prendre la responsabilité de clôturer l'évènement.
Je me demande, dans cette situation, comment il se fait que les organisateurs/trices de l'évènement puissent prendre la responsabilité de clôturer l'évènement.
Vigile au carré Philips
C'est ce soir à 20h30 et c'est organisé en solidarité avec les gens qui sont toujours dans le trouble.
lundi 5 juillet 2010
Une petite histoire d'horreur...
...Au cas où vous ne seriez pas encore convaincu-e.
Un amputé ontarien est jeté au sol et privé de sa prothèse.
Un amputé ontarien est jeté au sol et privé de sa prothèse.
Mon Fake Lake à Torontonamo
Pendant la journée de dimanche, la pluie est passée par des trous dans le plafond. Une flaque s'est alors formée en plein centre de notre cellule, autour de laquelle mes co-détenus et moi nous nous sommes couchés.
N'est-ce pas ironique? Manquait plus que des oiseaux empaillés et un décor de coucher de soleil.
Voici une analyse très pertinente du G20 et de la répression.
***
Les caméramans de la télé ont filmé les casseurs/euses mais pas la répression policière. Je crois savoir pourquoi: rester devant les flics était trop dangereux!
N'est-ce pas ironique? Manquait plus que des oiseaux empaillés et un décor de coucher de soleil.
Voici une analyse très pertinente du G20 et de la répression.
***
Les caméramans de la télé ont filmé les casseurs/euses mais pas la répression policière. Je crois savoir pourquoi: rester devant les flics était trop dangereux!
vendredi 2 juillet 2010
L'amour de la prison.
Les gens croient que les opérations policières de répression à Toronto furent largement justifiées par la casse (66% au Canada et 71% au Québec), malgré la découverte des nombreux mensonges et étonnantes irrégularités dans le discours du chef Blair et de ses idiot-e-s de disciples. Par exemple, plusieurs armes ont été faussement attribuées à des activistes et présentées à des journalistes.
Une démonstration mathématique simple suffirait pourtant à prouver que les nombreux moutons blancs ont parfaitement tort dans leur soutien ridicule aux arrestations massives.
Nombre de casseurs et casseuses = environ 60.
Nombre de personnes arrêtées = 900
900 > 60.
Je suis normalement assez indulgent envers les gens aux idées irraisonnées, mais comme je me suis fait casser mes lunettes, battre, voler et emprisonner simplement parce que je marchais sur le trottoir LE LENDEMAIN d'une manifestation et à 3 km de la fameuse barrière, je vais vous dire, vous êtes des imbéciles. Ou des fascistes qui mériteraient mieux que moi de pourrir en prison pour leurs idées.
L'appui féroce des Québécois-es à cette répression est d'autant plus étrange que la police de Toronto, vraiment raciste, a ciblé tout particulièrement les francophones, fouillant toute voiture portant une plaque du Québec, harcelant des touristes pacifiques de Longueuil ou de Saint-Jérôme, et retenant intentionnellement en cellule les gens qui portaient un nom à consonance québécoise. Pendant toute la fin de semaine, c'était la peur du foreigner qui s'était incrustée dans la tête des réac' de Toronto; et ce foreigner parlait français.
J'espère de tout mon coeur que ce sondage Angus-Reid était aussi poche que les précédents et qu'il ne reflète en rien la véritable opinion générale du peuple. Car si une majorité croit dur comme fer que la suppression des droits humains pour le bénéfice d'un meeting de quelques bourgeois-es vaut vraiment la peine, après tout ce que les bourgeois-es des banques nous ont fait subir, je trouve que c'est triste.
***
Il faut selon moi, pour passer à travers l'épreuve d'une incarcération injustifiée, être un-e philosophe aguerri-e. Il faut, du moins, être capable de réfléchir sur sa condition et/ou savoir se raconter des mensonges. Pendant mes 22 heures de prison, je me répétais que pour la première fois, j'étais conscient de mon emprisonnement perpétuel. Pour la première fois, je voyais les barreaux de la cellule qui dort généralement à l'intérieur de mon crâne. Je me répétais aussi, en voyant les agent-e-s de police aux traits tirés et au regard vide d'intelligence, que j'étais du bon côté des barreaux et que c'était eux qui étaient enfermé-e-s avec nous.
Et puis, il faut relativiser. Ce qui s'est passé à l'intérieur était vraiment terrible; je ne souhaite cette expérience à personne, surtout en ce qui concerne les sévices à caractère sexuel que certain-e-s de nos camarades ont subis. Mais c'était sans aucun doute moins pire que la dernière heure d'un tour de nuit au Macdo avec un cadre aussi puissant que pervers.
La prison n'est pas non plus une maladie incurable.
Hier matin, en faisant mon déménagement, je me suis cogné l'orteil sur le coin de la table et le coup fut si violent que l'ongle a partiellement décollé. Eh bien ce fut plus douloureux que la fois où l'agent de police m'a envoyé la tête contre un mur de béton parce que je refusais de me la fermer. L'humiliation de la vie quotidienne est également plus lourde, à mon sens, que celle que j'ai subie quand l'agent McArthur m'a demandé de me pencher de dos et de toucher à mes pieds.
La bouffe du Métro est aussi dégueulasse que les sandwiches à rien qu'ils nous ont donnés là-bas. Le Pepsi est aussi dégueulasse que l'eau brune de la prison.
Tout le monde est en prison et assez peu veulent en sortir.
Une démonstration mathématique simple suffirait pourtant à prouver que les nombreux moutons blancs ont parfaitement tort dans leur soutien ridicule aux arrestations massives.
Nombre de casseurs et casseuses = environ 60.
Nombre de personnes arrêtées = 900
900 > 60.
Je suis normalement assez indulgent envers les gens aux idées irraisonnées, mais comme je me suis fait casser mes lunettes, battre, voler et emprisonner simplement parce que je marchais sur le trottoir LE LENDEMAIN d'une manifestation et à 3 km de la fameuse barrière, je vais vous dire, vous êtes des imbéciles. Ou des fascistes qui mériteraient mieux que moi de pourrir en prison pour leurs idées.
L'appui féroce des Québécois-es à cette répression est d'autant plus étrange que la police de Toronto, vraiment raciste, a ciblé tout particulièrement les francophones, fouillant toute voiture portant une plaque du Québec, harcelant des touristes pacifiques de Longueuil ou de Saint-Jérôme, et retenant intentionnellement en cellule les gens qui portaient un nom à consonance québécoise. Pendant toute la fin de semaine, c'était la peur du foreigner qui s'était incrustée dans la tête des réac' de Toronto; et ce foreigner parlait français.
J'espère de tout mon coeur que ce sondage Angus-Reid était aussi poche que les précédents et qu'il ne reflète en rien la véritable opinion générale du peuple. Car si une majorité croit dur comme fer que la suppression des droits humains pour le bénéfice d'un meeting de quelques bourgeois-es vaut vraiment la peine, après tout ce que les bourgeois-es des banques nous ont fait subir, je trouve que c'est triste.
***
Il faut selon moi, pour passer à travers l'épreuve d'une incarcération injustifiée, être un-e philosophe aguerri-e. Il faut, du moins, être capable de réfléchir sur sa condition et/ou savoir se raconter des mensonges. Pendant mes 22 heures de prison, je me répétais que pour la première fois, j'étais conscient de mon emprisonnement perpétuel. Pour la première fois, je voyais les barreaux de la cellule qui dort généralement à l'intérieur de mon crâne. Je me répétais aussi, en voyant les agent-e-s de police aux traits tirés et au regard vide d'intelligence, que j'étais du bon côté des barreaux et que c'était eux qui étaient enfermé-e-s avec nous.
Et puis, il faut relativiser. Ce qui s'est passé à l'intérieur était vraiment terrible; je ne souhaite cette expérience à personne, surtout en ce qui concerne les sévices à caractère sexuel que certain-e-s de nos camarades ont subis. Mais c'était sans aucun doute moins pire que la dernière heure d'un tour de nuit au Macdo avec un cadre aussi puissant que pervers.
La prison n'est pas non plus une maladie incurable.
Hier matin, en faisant mon déménagement, je me suis cogné l'orteil sur le coin de la table et le coup fut si violent que l'ongle a partiellement décollé. Eh bien ce fut plus douloureux que la fois où l'agent de police m'a envoyé la tête contre un mur de béton parce que je refusais de me la fermer. L'humiliation de la vie quotidienne est également plus lourde, à mon sens, que celle que j'ai subie quand l'agent McArthur m'a demandé de me pencher de dos et de toucher à mes pieds.
La bouffe du Métro est aussi dégueulasse que les sandwiches à rien qu'ils nous ont donnés là-bas. Le Pepsi est aussi dégueulasse que l'eau brune de la prison.
Tout le monde est en prison et assez peu veulent en sortir.
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