Paquet, qui avait apparemment l'habitude de « faire des filatures » quand il était encore en service, dit s'être fait « agresser » par des itinérant-e-s à plusieurs reprises sur le Plateau. Ce qu'il entend par là: il s'est fait aborder par des itinérant-e-s qui voulaient de l'argent: « Moi là quand je marche, pis qu'il y a un estie de sale qui pue la marde qui s'est pas lavé depuis je sais pas combien de temps [...] »
Il raconte ensuite que deux itinérant-e-s sont entré-e-s en conflit pour des raisons apparemment territoriales. Sa réaction:
« La bataille va pogner ça va être le fun, peut-être que les
deux vont se péter la tête sur le trottoir pis on va s'en débarrasser, on va en
avoir deux de moins dans'à ville. »
Il en profite pour exagérer grossièrement le problème:
« À Montréal, astie, on peut pas marcher nulle part sans se faire écoeurer par ces gars-là. »
Sans surprise, par la suite, il appelle à la répression policière contre les mendiant-e-s et les Squeegees.
Sans surprise, par la suite, il appelle à la répression policière contre les mendiant-e-s et les Squeegees.
Et dire qu'après ça, à la moindre dénonciation, ça part en poursuites judiciaires et les opposant-e-s doivent jusqu'à organiser des spectacles pour financer la défense des accusé-e-s. Une manne pour les avocat-e-s, dommage que Denis Poitras puisse pas en profiter.
Cet épisode odieux nous rappelle aussi dans quel genre de climat intellectuel peut avoir évolué cet ex-flic ordinaire. Quand un porc assassine un-e pauvre et se fait traiter ensuite pour choc nerveux, combien parmi ses collègues se félicitent en privé du fait qu'il y a un crotté de moins à Montréal?
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