Comme vous le savez sans doute, l'UQÀM est en grève parce que l'administration et le gouvernement refusent comme des cons de fournir de l'argent pour augmenter le nombre de profs afin que l'offre de cours devienne légèrement plus rapprochée des limites du raisonnable. Le pouvoir s'obstine, les syndicats se braquent. Mais voici que le Parti Libéral a décidé de menacer d'avoir recours à une loi spéciale qui forcerait le retour au travail des profs, soi-disant pour permettre aux étudiant-e-s de terminer leur session, alors que plusieurs de ceux-ci AUSSI ont voté des grèves dans leurs départements respectifs.
Des camarades ont donc décidé d'organiser une manif vendredi, le 17 avril à 10h00 pour dénoncer ça. Je ne connais pas encore l'emplacement. Vous pouvez vous tenir informé-e-s via le site UQÀM en grève.
La participation des citoyen-ne-s en général est très, très bienvenue.
Nb: Je pourrai pas être là, désolé.
Merci pour l'appui Mouton Marron.
RépondreSupprimerPetite remarque, on écrit UQAM sans accent, alors que UQÀM avec l'accent est le logo de l'université.
Pour ce qui en est de la menace de loi spéciale, les professeurs de l'UQAM et le syndicat ont tous de la difficulté à comprendre ce que fait le gouvernement.
L'UQAM, positionnée à gauche et offrant plusieurs programmes de sciences sociales, est-elle détestée par le gouvernement ?
Pourquoi le gouvernement s'attaque-t-il au symbole de l'éducation des classes sociales défavorisées francophones ?
L'UQAM, l'un des joyaux de la révolution tranquille, sera-t-il sacrifié par ce que certains appellent la réingénierie de l'État ?
Mais de rien!
RépondreSupprimerVotre questionnement est très intéressant.