Ce n'est donc qu'après une expulsion musclée aux lacrymos que les autorités ont pu mettre fin à l'aventure autogérée qui n'aura pas duré, en fin de compte, plus d'un jour.
Espérons que la motivation des organisateurs/trices, ainsi que celle des citoyen-ne-s de Pointe-Saint-Charles, ne faiblira pas en raison de ce revers (quand même prévisible, il faut l'avouer). La répression a été rapide pour une seule raison: les puissant-e-s ont eu peur. Ils et elles savent qu'une seule victoire pour nous signifie leur déclin.
L'idée seule a un potentiel immense: si elle échoue à Montréal pendant quelques temps, rien ne nous empêche de répéter l'expérience dans les plus petites villes et pourquoi pas, dans les campagnes. Des CSA, il y en a en France, il y en ailleurs, et les faire fleurir n'est pas une utopie qui soit hors de notre portée.
Qu'on garde courage! Jamais une initiative communautaire aussi audacieuse n'a été appuyée par autant d'organismes par le passé. Alors, peu importe l'échec d'aujourd'hui, les attentes restent, et le front est ouvert.
Comme tu le dis, c'était prévisible. C'est plus au niveau des suites qu'il faudra porter attention.
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