Il peut y avoir plusieurs réponses, qui demandent toutes d'assumer un ou plusieurs faits d'emblée, et plusieurs de ces faits sont de nature linguistique et sémantique.
Premièrement, "acheter" revient à une transaction typiquement humaine ; on n'achète pas des animaux puisqu'ils ne font pas de commerce à proprement parler. Peut-être que certains singes ou des insectes sociaux, par exemple, ont la capacité d'échanger des objets, mais si c'est le cas, cet échange n'est certainement pas basé sur un système de valeurs convenues ou règlementées, et donc il ne peut s'agir de commerce.
Maintenant, dire que quelque chose a un prix peut être pris dans un sens encore une fois commercial, auquel cas l'intervention humaine est nécessaire pour supporter la définition. Mais on peut aussi considérer le "prix" comme une simple compensation de valeur plus ou moins similaire, et cette valeur serait mesurée en des termes régis par la seule nature et les circonstances présentes, de telle sorte que les mesures humaines failliraient totalement à l'évaluer tellement il y a de variables inconnues et insondables. Dans ce cas, le prix de la liberté serait payable à la "Réalité" sous forme par exemple de travail ou de ressources financières.
Ceci dit, la liberté elle-même est bien mal définie, et toute définition de celle-ci pourrait apporter de nouveaux éléments de réponse. Mais dans l'état où sont les choses, nous avons trois réponses possibles :
1. La liberté "s'achète" aux "forces universelles" contre un "prix" très arbitraire que l'humain ne peut comprendre ;
2. On se fourvoie depuis le début et la liberté n'a pas de prix ;
3. Dire que la liberté a un prix est une expression contradictoire et erronée et mériterait d'être changée.
Mais en fin de compte, peu importe la piste choisie, on arrive ultimement à la même réponse :
"Si c’est vrai que la liberté a un prix, est-ce que ça veut dire qu’il faut l’acheter à quelqu’un ?"
Il peut y avoir plusieurs réponses, qui demandent toutes d'assumer un ou plusieurs faits d'emblée, et plusieurs de ces faits sont de nature linguistique et sémantique.
RépondreSupprimerPremièrement, "acheter" revient à une transaction typiquement humaine ; on n'achète pas des animaux puisqu'ils ne font pas de commerce à proprement parler. Peut-être que certains singes ou des insectes sociaux, par exemple, ont la capacité d'échanger des objets, mais si c'est le cas, cet échange n'est certainement pas basé sur un système de valeurs convenues ou règlementées, et donc il ne peut s'agir de commerce.
Maintenant, dire que quelque chose a un prix peut être pris dans un sens encore une fois commercial, auquel cas l'intervention humaine est nécessaire pour supporter la définition. Mais on peut aussi considérer le "prix" comme une simple compensation de valeur plus ou moins similaire, et cette valeur serait mesurée en des termes régis par la seule nature et les circonstances présentes, de telle sorte que les mesures humaines failliraient totalement à l'évaluer tellement il y a de variables inconnues et insondables. Dans ce cas, le prix de la liberté serait payable à la "Réalité" sous forme par exemple de travail ou de ressources financières.
Ceci dit, la liberté elle-même est bien mal définie, et toute définition de celle-ci pourrait apporter de nouveaux éléments de réponse. Mais dans l'état où sont les choses, nous avons trois réponses possibles :
1. La liberté "s'achète" aux "forces universelles" contre un "prix" très arbitraire que l'humain ne peut comprendre ;
2. On se fourvoie depuis le début et la liberté n'a pas de prix ;
3. Dire que la liberté a un prix est une expression contradictoire et erronée et mériterait d'être changée.
Mais en fin de compte, peu importe la piste choisie, on arrive ultimement à la même réponse :
"Si c’est vrai que la liberté a un prix, est-ce que ça veut dire qu’il faut l’acheter à quelqu’un ?"
Non.