lundi 2 novembre 2009

Comment les policiers justifient un meurtre.

La relecture de cette fameuse enquête sur l'assassinat de citoyen-ne-s par des agents de la paix et disponible sur le blogue d'Arwen m'a fait réaliser qu'il y a une constante troublante dans plusieurs cas étudiés: un grand nombre d'hommes armés de couteaux foncent sans raison sur des policiers les tenant en joue avec un revolver avant d'être abattus par un nombre incroyable de balles.

C'est presque toujours le même schéma. Jamais ils ne restent à une certaine distance en hurlant: "N'approchez pas!". Ils ne font pas quelques pas en avant simplement pour les menacer. Ils FONCENT littéralement, à toute vitesse et d'une manière complètement illogique sur les braves policiers qui craignent alors pour leur vie et qui tirent pour tuer.

Dans plusieurs cas, même, un homme qui, s'enfuyant dans un premier temps après avoir commis un vol, fait volte-face et se jette avec un couteau sur un agent qui le tient en joue. C'est ce qui est arrivé entre autres lors de l'assassinat de Jorge Chavarria-Reyes, qui avait volé en 1990 du pain, de la viande et des oeufs. Idem pour Vianney Charest, qui avait cambriolé ses employeurs en 2007.

C'est toujours la même histoire, et ça arrive au moins deux fois par année. Il y a quelque chose qui cloche là-dedans.

2 commentaires:

  1. J'ai deux hypothèses, l'une subversive, l'autre réaliste. La première est que les policiers sont tous des déments qui doivent s'inventer une réalité qui cache leurs crimes. Ils sont tellement convaincus de ce qu'ils s'inventent qu'ils content leurs histoires aux médias et à leur entourage.
    La seconde, plus réaliste est qu'en trois années de cégep, les forces policières n'apprennent pas l'originalité, mais plutôt des rapports-modèles préconçus.

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  2. Pour être franc, comme je suis neutre dans cette histoire, je n'ose pas proposer d'explications. Mais j'aime bien ces deux hypothèses.

    Et je suis content de voir que tu es toujours en vie!

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