vendredi 13 novembre 2009

Les religions et les doigts accusateurs

Un des arguments faciles de la droite est de condamner les gens conscientisé-e-s, les "manifesteux", les activistes, etc. en les accusant de se concentrer sur Israël, les publicités sexistes et autres "maux mineurs" tout en ne condamnant jamais les VÉRITABLES menaces à la paix et à la liberté, soit tout ce qui incarne l'Islam, c'est-à-dire le Hezbollah, le Hamas et pourquoi pas les pédophiles.

Je voudrais clarifier ma propre position: je fourre le Coran et je m'essuie dans la Bible. Toute religion est une menace, une escroquerie, une maladie. Et l'Islam comme les autres, parce qu'au lieu de prescrire l'atteinte d'un état spirituel, cette religion prescrit pratiquement une gymnastique morale et physique absurdement contraignante. Comme dans toutes les autres religions, les fidèles ont gardé de l'Islam les mauvais côtés tout en jetant aux vidanges les bons. Alors qu'on prêche un Islam traditionnel, ou "révisé", ou "moderne", ou "adapté aux réalités occidentales", ou "Nouvel Âge", j'en ai rien à battre, c'est un paquet de menteries moyenâgeuses, un piège à cons.

L'autre jour, j'ai lu un article de Martineau sur la scientologie. Le chroniqueur s'étonnait qu'on puisse croire qu'un dictateur galactique, Xenu, ait pu faire exploser, voilà plusieurs millions d'années, des extraterrestres dans un volcan, étendant dans l'atmosphère les grumeaux des âmes des défunts (appelés thetans). D'un autre côté, Dieu aurait détruit Sodome parce que les gens y pratiquaient le sexe anal... (Entre autres choses.)

Toutes les religions sont condamnables, et j'ai participé à des actions en visant plusieurs, mais comme la majorité des gens, je ne peux pas être partout. Pourquoi j'irais me pogner contre les Musulman-e-s? La droite conservatrice le fait déjà avec bien plus d'énergie que le ferait toute la gauche du monde, jetant des bombes payées à même nos poches sur la tête de gens innocents qui n'ont rien demandé, menant partout des guerres idiotes au nom d'une démocratie imaginaire, inspirée par un zèle imbécile.

Voici donc la réponse que j'adresse aux accusateurs/trices qui me demandent tout le temps "mais où étais-tu donc quand Mohammed Al-Machin a prononcé une conférence? Mais où étais-tu quand blablabla?": je me branlais dans le Coran! C'est clair? J'ai peut-être pas assez le sens des priorités pour vous?

4 commentaires:

  1. En effet, face à tant de conneries, le sexe demeure la meilleure arme. Comme tu l'as si bien écrit dans ta liste de citations : baiser est une construction sociale. J'ajouterais que se branler est une contestation sociale.

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  2. Ha ha ha ha! Très belle remarque.

    J'ai écrit ce texte sous le coup de la colère.

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  3. Ça se sent. Quand tu es frustré, tu chies tes mots (d'ailleurs, le champ lexical en question déborde !).

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  4. Au risque de provoquer une droppe dans le niveau d'intelligence et de décence de la discussion (si c'est encore possible), je préfère dire que je vomis de la merdre, par ma chandelle verte!*

    *Référence à Ubu roi.

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