lundi 5 juillet 2010

Une petite histoire d'horreur...

...Au cas où vous ne seriez pas encore convaincu-e.

Un amputé ontarien est jeté au sol et privé de sa prothèse.

20 commentaires:

  1. Ça devient de la pornographie mémorielle ton affaire ...

    C'est pas en faisant 2000 témoignages que ça va changer. Si c'était le cas, la Palestine ne serait plus du tout occupée.

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  2. Stie que t'es désagréable aujourd'hui.

    C'est pas comme si j'avais produit 1000 témoignages. À part le mien, c'est le premier que je diffuse, et c'est en réponse aux articles du MacLean et du Toronto Sun.

    Et t'en fais pas, je ne compte ni sur les témoignages, ni sur les ONG, ni sur les médias, ni sur les tribunaux pour changer les choses.

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  3. Si tu regarde comme il faut ton blogue, tes derniers billets portent tous sur une même finalité : « ce qu'on a vécu ». On a tous vécu de la putain de merde, des situations misérables et de la répression comme ça se peut pas.

    C'est pas nouveau, et c'est pas demain que ça va terminer. Je comprends ton point, mais ne l'étale pas pour en faire une "Fer de Lance" si tu vois ce que je veux dire (en tirer profit - y mettre ses efforts et énergies).

    Bref, j'agite. Tu dois pas être surpris.

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  4. Continue d'agiter. Mais s'il-te-plaît, utilise Tor.

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  5. @ l'agitateur : Tu préfères que tout le monde fasse comme si rien ne s'était passé?

    Notre problème numéro un présentement, c'est que nous sommes minonitaires et isoléEs dans notre radicalité. Je crois qu'en rapportant des horreurs de ce genre, on peut aller chercher des gens qui vont se rapprocher de nos idées. Comme je t'ai déjà dit, ça va se faire lentement, coups par coups et non pas du jour au lendemain avec une masse révolutionnaire sortie de nulle part.

    Un exemple? Un père de famille qui va manifester contre la brutalité policière à cause de ce que sa fille a vécu à Toronto. Ce n'était pas son genre, donc il a été conscientisé, du moins jusqu'à un certain point (histoire vraie bien que je ne connaisse pas les personnes impliquées). Donc tout ça ne sert pas à rien. Ces témoignages ont de la valeur.

    Et puis tu dis que tu agites, mais là je trouve que c'est carrément contre-productif. Le but c'est de convaincre le plus de gens possible, de rallier plus de gens prêt à un changement radical. Pas s'aliéner 99.9 pour cent de la population.

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  6. Encore une fois, je ne dis pas qu'on doit rien dire et agir comme si rien ne s'était passé. Dire de la chose, c'est me mettre des mots à la bouche.

    Je précise simplement qu'il ne faut pas transformer nos témoignages en finalité, c'est-à-dire d'aller manifester dans le but ultime d'en parler après comme un sujet d'actualité ou de sport et en faire toute une apologie.

    Et de ces témoignages, en tiré profit individuel (regardez combien j'ai été brutalisé, je suis important, je suis une star, filmez-moi et ayez mal pour moi) au point que ça devient littéralement une thérapie au même titre que du yoga ou de la corde à danser (ça fait du bien, on évacue sa colère, on se rend mieux dans sa peau, etc).

    Cette fâcheuse attitude, beaucoup de révolutionnaires prétendant-e-s l'adoptent aveuglément sans même s'en rendre compte.

    Ça gosse. En tabarnack.

    Ce n'est pas avec des horreurs que l'on va convaincre qui que ce soit. Il faut prendre en considération ces horreurs pour expliquer pourquoi il est nécessaire de lutter contre le capitalisme et ce, par la lutte des classes. Sinon, bah, c'est de la dénonciation et de la condamnation pour de la dénonciation et de la condamnation sans proposition de solution, d'alternative.

    En gros là, ce que je veux dire, c'est que les témoignages, il faut en donner pour expliquer son point de vue (qui doit essentiellement être anticapitaliste et matérialiste) et non en jouir (se créer une réputation, une personnalité) par la simple expérience personnelle. C'est postmoderne en simonaque.

    Autrement, j'ai une question pour toi : penses-tu vraiment que les populations croient que la Terre va bien ?

    @Mouton Marron : si j'avais réellement besoin d'utiliser Tor, je ne serais même pas sur internet.

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  7. «Autrement, j'ai une question pour toi : penses-tu vraiment que les populations croient que la Terre va bien ?»

    Difficile honnêtement de savoir ce que la population pense vraiment. La grande majorité des gens au Canada et au Québec pense que la répression (arrestations) était justifiée à Toronto, selon un sondage récent. Je suis le premier à dire qu'on doive se méfier des sondages, mais ça ne veut pas dire qu'on doive les ignorer complètement, à moins d'avoir de meilleures façon de connaitre l'opinion publique.

    Je suis assez convaincu qu'un bon nombre de citoyens et citoyennes CanadienNES ont une image positive du Canada. Lapresse avait d'ailleurs mené une enquête à ce sujet dernièrement. La propagande fonctionne assez bien chez plusieurs personnes (l'image d'un pays ouvert, qui respecte les droits humains et prône la paix). Oui, l'image est entâchée par Harper, mais ce n'est pas comme si le Canada était le plus beau pays du monde avant son arrivée. Qui sait par exemple ce que fait l'industrie minière canadienne à l'étranger? Pas grand monde.

    Et on a beau chiâler contre le système «démocratique», reste que Harper est backé par une partie de la population. Assez pour se maintenir au pouvoir.

    En passant, ça fait un bail qu'on parle de lutte de classe et ça non plus, ça ne suffit pas.

    Et puis si tu évoques le terme communisme, la plupart des gens risquent de penser à des bureaucrates et une économie centrale planifiée (même s'ils et elles ne savent pas ce que c'est et ne vont peut-être pas appeller ça une économie centrale planifiée).

    Je dois admettre que je ne sais pas trop ou tu te situe à ce niveau, d'ailleurs.

    Ok, tu ne veux pas qu'on fonde un parti qui va établir la dictature du prolétariat ou ce genre de conneries et je présume que tu rejettes la phase de «transition» (qui revient à remplacer une élite par une autre et à maintenir l'État qui ne meurt jamais finalement), mais donc en quoi es tu communiste et non pas libertaire? Comment conmptes-tu éviter la confusion qui va venir chez les gens, confusion sommes toute inévitable et prévisible?

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  8. "Et de ces témoignages, en tiré profit individuel (regardez combien j'ai été brutalisé, je suis important, je suis une star, filmez-moi et ayez mal pour moi)[...]"

    Désolé si je t'ai donné cette impression, Agitateur, mais c'était vraiment pas mon intention. Je ne pense pas m'être réellement plaint outre mesure et je n'ai d'ailleurs pas essayé de faire autre chose que de dédramatiser l'incarcération. Et puis c'est pas comme si j'étais parti pour en parler pendant quatre mois. Seulement, nous attendons des nouvelles de nos ami-e-s toujours accusé-e-s ou incarcéré-e-s, je suis donc continuellement les nouvelles, je fais des téléphones, je lis ce que les gens en disent. Ça m'occupe l'esprit et j'ai de la difficulté à penser à autre chose pour le moment. C'est tout à fait naturel, non?

    Je n'ai pas besoin d'être réprimé pour avoir de la personnalité. Si tu me connaissais mieux, tu saurais que passer un mauvais moment dans une cage n'a aucunement modifié mon caractère. Quand j'ai écrit les textes en rapport avec le G20, je n'ai d'ailleurs même pas pensé à les placer dans la catégorie "tribulations" ou "introspection".

    Sinon, il me semble que ces informations sur des faits vécus ne viennent pas tous seuls. J'ai écrit plusieurs textes sur la protection contre la répression policière, j'ai fait des compte-rendus de manifs opposées à la brutalité, et j'ai écrit un texte sur les alternatives à la police consultable à cette adresse url: http://moutonmarron.blogspot.com/2009/02/comment-lanarchie-est-elle-possible-5.html

    Ma dénonciation ne vient donc pas toute seule, il me semble. Elle est composée, certes, d'expériences personnelles, mais elle est réellement accompagnée d'un projet de société sans autorité. Je vais cependant accepter tes critiques comme une invitation à approfondir mes réflexions à ce sujet.

    Sur la question du postmodernisme, eh bien je ne crois pas que toute introspection soit postmoderne. L'expérience forge l'individu davantage que son imaginaire théorique. Ce n'est pas après avoir lu Chomsky que je suis devenu un radical de gauche, c'est après avoir vécu. Si tu ne peux pas raccorder la théorie en trouvant des exemples dans ta propre vie, t'es juste un mouton. Je pense pas que tout-e auteur-e engagé-e soit tenu-e de parler de ses expériences personnelles, mais cela pousse beaucoup plus à la réflexion que de simples attentats théoristes.

    Et puis de toute façon, je ne vais pas fermer ma gueule seulement par vertu révolutionnaire.

    À part ça, ne déclenchons pas des conflits sans substance.

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  9. De toute façon, ces témoignages peuvent très bien avoir une vertu thérapeutique pour l'auteur, même si ça ne change rien dans les faits.

    Je sais de quoi je parle, j'ai créé mon blogue pendant une dépression. Le but premier de mon blogue est de me défouler, du moins j'ai compris ça maintenant!

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  10. Bakouchaïev a un bon point concernant la conscientisation. Je vais même aller plus loin, un animateur (peu connu) de CHOI Radio X (une radio drouatiste) a lui-même souligné les abus de la police à Torontonamo. Il disait même que plusieurs personnes ont été arrêtées sans aucune autre raison que le fait de ne pas courir assez vite!

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  11. Même un drouatiste comme Frédéric Têtu considère que la police a été trop loin (ce n'est pas un grand texte de sa part, comme d'habitude, mais...):

    http://lesanalystes.wordpress.com/2010/07/02/le-sommet-de-la-matraque/

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  12. "Ce n'est pas après avoir lu Chomsky que je suis devenu un radical de gauche, c'est après avoir vécu."

    De mon côté, je suis devenu sensible à l'anarchisme en ayant lu Chomsky et Baillargeon, j'ai développé ma pensée en lisant et commentant sur le Québécois Libre, et je suis devenu anar en ayant vécu.

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  13. Bon, ma réponse risque d'être décousue et en plusieurs parties.
    [PARTIE 1/3]

    Pas besoin de créer quelconque conflit que ce soit. C'est tout à fait normal d'avoir des discussions du genre, tant qu'on en apprend et qu'on vise la Vérité. Je préfère creuser, encore et toujours que de simplement poser une grille d'analyse et voilà, c'est terminé. Une attitude dogmatique à ne pas faire.

    Sinon Mouton Marron, tu n'as pas tort sur ce que tu dis. Même que tu as très raison, sauf que ce n'est pas de quoi je parlais principalement. J'expliquais mon point de vue qui avait été mal interprété et compris (ou peut-être avait-il été mal expliqué et vulgarisé ?) par Bakouchaïev concernant la jouissance des moyens de luttes, de l'exercice de la lutte et de ses « réaction » (notamment la répression). Il y a des acteur-e-s qui en profitent, qui en jouissent et en tirent une certaine réputation, c'est de ça que je parlais.

    Maintenant, est-ce que tu te sens concerné par rapport à ça ? Peut-être comme peut-être pas, je ne suis pas dans ta peau. Je me base sur les écrits de ton blogue (les billets que tu publies) et tout ce que je peux dire, c'est que ça se rapproche de la CLAC dans la lignée des nouveaux mouvements sociaux (luttes isolées et libérales au lieu de « LA » lutte qui rassemble toutes les autres luttes en parallèles). Donc, c'est un autre débat. De toute façon, j'en ai parlé dans mon billet sur le rôle de la violence contestataire, je pense pas avoir besoin de me répéter à ce sujet.

    C'est un peu comme la personne qui ne participe à un évènement par l'entremise de l'appareil photo. Celui-ci devient, en fait, le participant : la personne devient étranger à l'évènement. C'est ça qui me fait inquiéter. Il faut participer à l'évènement, l'appareil n'est qu'un outil et non une finalité en soi (j'y vais pour prendre des photos vs. j'y vais pour lutter).

    Vois-tu ce que je veux dire ? C'est pareil pour le tourisme (voyager pour découvrir, rencontrer, apprendre et connaître vs. voyager pour prendre des tonnes de photos et les foutre sur Facebook puis les commenter). C'est une instrumentalisation de la lutte (et du voyage) et *ÇA*, c'est postmoderne en tabarnack. Pareil pour ton rôle de manifestant-médic au G20.

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  14. [PARTIE 2/3]
    Enfin, l'expérience personnelle n'est qu'un minable fragment de l'Histoire. Si tu es devenu radical (vraiment ?) par le vécu (la répression notamment), ainsi soit-il mais c'est pas en « le vivant » qu'on « le devient » automatiquement. C'est un faux raisonnement (l'expérience personnelle est une finalité). Concrètement, c'est une multitude de facteurs qui peuvent ou non inclure le fait d'avoir vécu la chose. Pour d'autres, c'est l'art (musique, film, littérature). Certain-e-s par la science, et plusieurs par le simple témoignage ! À cela s'ajoute la position et la place dans la classe sociale (être et se reconnaître comme étant X, Y, Z) et ses relations sociales (collègues de travail, ami-e-s, amour, famille, camarades). C'est complexe ! Il n'y a pas qu'une manière d'adopter la pensée révolutionnaire anarchiste et/ou communiste.

    Sinon, je ne peux que te dire de continuer tes témoignages (car il en faut), mais j'espère simplement de tout cœur (et de Révolution pourquoi pas?) que ce n'est pas et ce ne sera jamais une finalité en soi (lutter c'est témoigner et en jouir, point final). Mais retiens ceci : si tu te tais, tu capitules; si tu joues leur jeu, tu capitules; si tu leur donne raison, tu capitules. Bref, c'est pas mal plus corsé qu'on le pense et c'est sur quoi tout-e révolutionnaire prétendant-e doit réfléchir pour surpasser les pièges de notre ère réactionnaire parce que oui, il y a des aliéné-e-s dans nos rangs.

    @Bakouchaïev : Énormément de personnes ne votent pas. Ceux et celles qui « backent » Harper sont moins de 15% de la population adulte canadienne. C'est relativement très peu. Le parti conservateur donne peut-être l'apparence d'un gros tigre, mais ce n'est qu'une feuille de papier (tigre en papier). Faut pas en avoir peur, et encore moins s'y soumettre les bras ouverts. De plus, les médias représentent mal, très mal l'opinion publique. En fait, l'opinion publique n'existe presque pas : ce sont les moyens de diffusions culturelles qui bombardent les opinions des expert-e-s désiré-e-s sur la population en les leur privant. Même les médias eux-mêmes terminent les articles d'actualités avec une petite morale à la fin !

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  15. [PARTIE 3/3]
    Pour ce qui est de « où je me situe », je suis pourtant clair sur le blogue. Je suis communiste, pour la dictature du prolétariat à l'inverse de la dictature du Capital (c'est-à-dire une répression de la classe des prolétaires contre la classe des propriétaires et possesseurs-possesseuses; les « sans-part » au Capital contre le reste, étant donné la nécessité inévitable de la violence collective – la lutte des classes – en raison de la réaction armée qui s'organisera pour contrer à la fois la Révolution et le projet de société sans classes) où l'État n'est pas aboli (comme les anarchistes veulent) mais éteint graduellement (on ne peut détruire une institution sans catastrophe sociale grave, il faut la déconstruire et les révolutions l'ont bien démontré). Cette dictature du prolétariat doit bien sûr s'appuyer sur une très cohérente ligne politique qui vise clairement à éradiquer la totalité capitaliste de notre réalité, de nos relations sociales, de notre vie et de notre psyché pour adopter un tout nouveau type de relation sociale : le communisme. J'en ai parlé dans mon billet sur Québec Réactionnaire.

    Si tu veux savoir précisément ma ligne communiste (trotskyste, maoïste, etc.) je te dirais que je suis žižékien.

    @David Gendron : Si c'est le cas, ta thérapie reste ta thérapie dans le strict but de te faire sentir bien dans ta peau, point à la ligne. Faudrait que ton blogue influence des personnes, des organisations et des partis, ainsi que des courants et des mouvements littéraires pour que cela sorte de la simple thérapie. Bref, qu'il amène un petit grain de sel à ta manière et qu'il ne soit pas, bien sûr, une finalité en soi (écrire pour écrire et en jouir).

    Pour ce qui est de la conscientisation, les compromis de classe sont dignes de notre ère réactionnaire. Regardez la réaction face au budget Bachand : à part un « NON » et quelques ingrédients pour une solution social-démocrate ne servant qu'à repousser plus loin la guerre des classes (ou la barbarie moderne, soit notre « bon » ami le fascisme), il n'y a rien de cohérent et de canalisant. Ça n'a mené nulle part. On en parle même plus ou, à la limite, on fait quelques parades festives complètement bidons qui, au final, nous le savon très bien, n'amènent rien de concret.

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  16. [PARTIE BONUS 4/3]

    Qu'on me fasse pas chier avec « mais y vont se réveiller ! ». Non, ils vont pas se réveiller. Ni même les personnes se disant réveillées. Beaucoup trop dorment au gaz et certain-e-s hallucinent des solutions par l'instrumentalisation de la lutte (une manif à telle date, une action de telle manière, une conférence avec de telles personnes, etc). C'est faux. C'est postmoderne. De la bullshit.

    Les commentaires sur blogger sont vraiment limités et problématiques...

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  17. Bof, j'avais des ambitions plus élevées à la création de mon blogue, mais je me suis aperçu qu'il y a trop de travail d'éducation (certainement la meilleure façon pour moi de m'impliquer, mais ça semble impossible en dehors du carcan étatico-syndicaleux présentement, et je suis pourri pour administrer) à faire pour que j'en arrive là. Alors, je me contente de me faire plaisir, ce qui est déjà quelque chose.

    Le pire, c'est qu'à l'exception de tes théories žižékiennes, je suis pas mal d'accord avec toi.

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  18. Agitateur, tu as dit: "Les commentaires sur blogger sont vraiment limités et problématiques..."

    En effet, voilà pourquoi j'encourage le fait de sortir de la boîte de commentaires et de publier des billets complets afin d'approfondir un débat.

    En ce qui concerne mon rôle de médic dans certaines manifs, je vois ça comme un engagement total et complet. Pas comme une participation par procuration. Mais c'est vrai que plusieurs participent aux actions à la manière de vulgaires touristes. Maintenant, je suis contre la chasse aux sorcières. Quand quelque chose me sert, je le prends, même si ça vient d'un-e touriste.

    Pour le reste, tu avoues que tu te bases sur mes billets pour m'analyser: j'en comprends que tu es conscient des faiblesses que ce jugement sur ces sources incomplètes peut comporter.

    Par ailleurs, je ne pense pas que les actions ordinaires des mouvements réformistes sont à mettre de côté. Ces actions peuvent être pédagogiques, quand elles ne nous font pas reculer. En cela, je pense que la manifestation réprimée du Queen's Park nous en apprend bien davantage que l'action du Black Bloc sur la rue Yonge. Je pense aussi que ces actions ordinaires doivent être commentées et documentées par des plus radicaux/ales.

    Et puis relaxe avec ton postmodernisme. Là tu me fais penser aux gens de HO.

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  19. Là-dessus, Mouton Marron, nous sommes d'accord.

    Je n'ai rien d'autre à rajouter, sauf ceci : HO c't'une joke. Le postgauchisme, ou l'anarcho-individualisme à leur sauce = « lol ».

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  20. "HO c't'une joke."

    Chuuuut, ils pourraient t'entendre. ;-)

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