Beaucoup jugent le féminisme dépassé en raison du fait que les femmes "sont maintenant égales aux hommes". Or, la lutte féministe québécoise est toujours pertinente parce que les femmes ne sont toujours pas égales, même dans notre société prétendument avancée, qualifiée par Patric Jean comme un paradis pour la gent féminine.
Et ça, c'est abondamment documenté par les chiffres et les faits. Les répéter encore et encore, c'est faire exactement ce que les féministes font inlassablement à chaque jour: mais les mythes ont la vie dure. Alors voilà quelques données.
Tout d'abord, malgré le fait que les femmes sont depuis maintenant assez longtemps majoritaires dans les universités, celles-ci ont toujours des revenus beaucoup plus bas que les hommes, même quand elles obtiennent un diplôme universitaire. Cette constatation se répète dans toutes les classes sociales et chez tous les groupes d'âge. D'une manière générale, les femmes sont aussi plus souvent sujettes à la misère. La situation est particulièrement grave pour les femmes avec simplement un diplôme d'études secondaires: en 2007 elles gagnaient en moyenne 20 000$, alors que les hommes de la même catégorie gagnent 32 000$ en moyenne, ce qui donne un écart de plus de 33%![1]
Et le pire, c'est qu'on vient justifier cette différence par le fait que les femmes travaillent souvent moins d'heures à cause du foyer, des enfants, etc. sans voir que justement, c'est ça le point. Entre autres.
Les métiers traditionnellement associés aux femmes sont également souvent moins bien payés. Un des métiers les plus durs, celui d'infimière et d'infirmier, demande beaucoup de cours prérequis, c'est-à-dire chimie, physique, maths 436 et un DEC de trois ans au minimum. L'échelle salariale avec un DEC: 40 497 $ à 60 320 $.
Pour être policier, il faut avoir réussi maths 514 et c'est à peu près tout. Le cours dure également trois ans, mais il est suivi d'une courte session à l'École nationale de la Police.
L'échelle de salaire à la SPVM: 35 286 $ à 66 577$!
Servez pendant trois ans la GRC après 24 semaines de formation et vous recevrez, comme salaire de base: 74 000$!
Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Certain-e-s diront que les flics risquent leur peau à chaque jour et que ça explique le salaire élevé... Mais c'est pas comme si les polices tombaient comme des mouches. Disons plutôt qu'ils donnent du travail au personnel médical assez souvent.
Il y a aussi la question des aînées. Sur le sujet, je pense que l'étude de Samia-Djemaa Mechakra-Tahiri est très explicative: les femmes d'âge avancé sont plus atteintes par la dépression et, lors de conflits avec le conjoint, elles s'en tirent souvent beaucoup plus affaiblies psychologiquement que les hommes. Les femmes âgées, subissant souvent encore les assauts d'un monde qu'on croirait décédé avec la Révolution Tranquille, sont directement touchées par les enjeux du féminisme actuel. La lutte féministe ne se limite d'ailleurs pas à changer l'avenir des jeunes, mais aussi de toutes les personnes vivantes.
Le féminisme est toujours pertinent parce que les droits les plus élémentaires sont menacés par un establishment rétrograde. Vous vous souvenez du projet de loi C-484? Les esprits machistes aiment pouvoir contrôler l'utérus des femmes, et cet étron légal était plus que l'esquisse d'un pas en arrière coordonné par les autoritaires du Canada. Et ce n'est pas qu'une question du statut du foetus: c'est aussi une question d'accessibilité.
L'existence des masculinistes est en soi une preuve de la pertinence des féministes, mais plus j'écris, plus je me rends compte que j'écris des lieux communs, alors je vais arrêter là. Citons simplement quelques enjeux mis de côté dans ce texte: les femmes immigrantes, la violence sexuelle et/ou conjugale, la faible représentation féminine dans les postes de cadres (en ce qui me concerne, je ne veux ni hommes ni femmes dans des postes de cadres; je veux personne), le néoconservatisme vibrant sanctifiant Saint Frère-André du haut de son Oratoire qui prend l'apparence d'un phallus râblé, etc. Ailleurs, le traitement de Rachida Dati dans la presse française et sans aucun doute surtout au sein du conseil des ministres montre bien que même les femmes d'État ne sont pas à l'abri des vieux crisses de débiles.
Et quoiqu'en pensent les chroniqueurs/euses de La Presse ou Martineau, des organismes comme la FFQ ont toujours leur pertinence dans la représentation de plusieurs femmes. La Fédération des Femmes du Québec n'est certes pas parfaite: mais de mon point de vue c'est son manque de radicalisme qui la rend moins intéressante, car en acceptant la voie du réformisme elle accepte les structures répressives et souvent sexistes d'un État patriarcal, fondé sur la hiérarchie, des normes préétablies et une certaine vision de la justice qui permet aux oppresseur-e-s de courir queue nue au soleil.
La FFQ lutte beaucoup pour les femmes victimes de violence, et de tout ce qui découle du drame que ces personnes vivent. Cet enjeu touche les femmes de toutes les idéologies politiques[2], incluant les FEMMES DE MILITAIRES. Alors quand je lis des types qui croient que le mandat de la FFQ se limite à faire deux ou trois pubs-choc tous les trois ans, je me retiens de leur pisser dessus.
***
J'ai finalement décidé de diviser ce texte en trois parties. Dans la dernière partie, je parlerai enfin des conséquences du féminisme sur la qualité de vie des hommes.
___________
[1] Je vous donne le lien vers l'Institut de la Statistique, mais il est probable qu'il vous faille utiliser un proxy pour entrer. Le titre du tableau c'est Revenu moyen des hommes et des femmes bénéficiaires d'un revenu selon certaines caractéristiques (sexe, âge, type de famille et scolarité), Québec, 2007.
[2] 2002: "Plus d’un quart (29 %) des femmes canadiennes ont été agressées par un conjoint."
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Bravo! Voilà qui correspond bien à la réalité.
RépondreSupprimerConcernant St-André, j'ai été surprise de voir l'indignation que j'ai provoquée autour de moi en déclarant "Frère André!? c'est juss un ptit lette misogyne"....Propos justes mais qui choquent vraiment, j'aurais pas cru dans un Québec de 2010....m'enfin...
Ben oui, j'ai pas de parole, j'étais pas supposée réécrire ici...
koval
Je ne sais pas grand-chose de Frère-Saint-André. Mais sa seule foi chrétienne est sans doute déjà suffisante pour faire de lui un sexiste. Vous savez s'il a pu tenir un discours directement misogyne?
RépondreSupprimerJ'ai pris ça à RDI, d'une spécialiste du frère André. Il voyait le démon dans les femmes et ne se gênait pas d'en parler. Mais bon, comme elle disait, il n'était pas plus ni moins misogyne que les autre religieux de son accabit à cette époque.
RépondreSupprimerAutre chose...
Le féminisme, le mien en tout cas, revendique le droit de ne pas être étiquettée "soutien" automatiquement parce que ça serait dans ma nature....voilà le plus gros morceau à faire passer....
Quand je parle de soutien, je parle de prendre soins des autres...
koval
Intéressants faits sur le Frère André. Merci bien.
RépondreSupprimerJe n'ai pas pensé à parler des simples attitudes générales face aux femmes, mais j'en entends effectivement beaucoup parler (la première fois c'était à l'ASSÉ). Ces attitudes sont visibles même dans les mouvements communautaires de gauche qui ont adopté des principes féministes. C'est donc extrêmement à propos de le souligner. Le truc sur l'étiquetage "soutien", ça ne m'était jamais venu à l'esprit.
Ben, ce problème que je mentionne fait parti des enjeux et revendications des féministes. Le fait que je sois étiquetée de « soutien potentiel » dès ma naissance, veut dire que si un jour, je donne naissance à un enfant malade, c’est moi qui quitterai mon travail et renoncerai à ma carrière. Je n’aurai aucune compensation parce que ce n’est pas une chose que notre société valorise, et en plus, si mon couple pète comme ça arrive souvent, je me retrouverai le cul à l’eau. Même pattern pour tous les proches malades, les parents vieillissant. La désinstitutionalisation, par exemple s’est un peu faite sur le dos des femmes. Voilà. Ce rôle traditionnel de « soutien » nuit à la condition des femmes, parce qu’il est assumé 9 fois sur 10 par elles. C’est un point très important en plus de l’égalité des salaires.
RépondreSupprimerkoval
Hum... Je ne l'avais pas compris comme ça. En effet, je suis d'accord avec vous.
RépondreSupprimerVoilà une référence pour frère André et sa haine des femmes...page 226 dernier paragraphe.
RépondreSupprimerSaint-Miso-André ha ha ha!
http://www.erudit.org/revue/etudlitt/1982/v15/n2/500576ar.pdf
koval
Sur les salaires, rappelons tout de même le progrès remarquable des femmes depuis 1960, et qui gagnaient 87.2% du salaire horaire des hommes en 2008.
RépondreSupprimerhttp://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/march_travl_remnr/remnr_condt_travl/c001_rem_hor_emp_9707.htm
"celles-ci ont toujours des revenus beaucoup plus bas que les hommes, même quand elles obtiennent un diplôme universitaire."
1) D'abord, tu obéis à une fausse prémisse capitaliste qui prétend que "ceux qui ont travaillé fort et ont étudié plus longtemps méritent plus d'argent" que les autres, ce qui n'a aucun sens, particulièrement en ce moment, où les universitaires gagnent de moins en moins d'argent (j'en suis un bon exemple) et les travailleurs manuels et techniques de plus en plus.
2) Tu ne tiens pas compte des domaines d'études qui sont diamétralement différents selon le sexe, ce qui explique en partie les écarts de salaire.
"D'une manière générale, les femmes sont aussi plus souvent sujettes à la misère."
Ça ne suffit pas, il faut expliquer pourquoi. Procréation, garde des enfants, familles monoparentales, ça te guide? Ce sont des décisions volontaires de leur part, pas une obligation!
"Et le pire, c'est qu'on vient justifier cette différence par le fait que les femmes travaillent souvent moins d'heures à cause du foyer, des enfants, etc. sans voir que justement, c'est ça le point. Entre autres."
Oui, mais ce sont des décisions volontaires de leur part, pas des obligations! Qu'elles cessent de procréer et de se marier et qu'elles travaillent plus si ça leur tente. Les portes leur sont grandes ouvertes!
Mais en passant, c'est une très bonne chose de leur part qu'elles travaillent moins. Voilà une preuve de santé mentale et d'équilibre de leur part! Je trouve ça très bien! Tu voudrais qu'elles travaillent encore plus?
"Les métiers traditionnellement associés aux femmes sont également souvent moins bien payés. Un des métiers les plus durs, celui d'infimière et d'infirmier, demande beaucoup de cours prérequis, c'est-à-dire chimie, physique, maths 436 et un DEC de trois ans au minimum. L'échelle salariale avec un DEC: 40 497 $ à 60 320 $.
Pour être policier, il faut avoir réussi maths 514 et c'est à peu près tout. Le cours dure également trois ans, mais il est suivi d'une courte session à l'École nationale de la Police.
L'échelle de salaire à la SPVM: 35 286 $ à 66 577$!"
Bon point! MAIS!
1) Il est normal que les policiers soient mieux payés, car leur rapport de force avec l'employeur est nettement supérieur à celui des infirmières, répression judicio-policière oblige. À la base, ce n'est pas un problème sexué.
2) Les fémi-favoritistes n'ont aucun intérêt envers les professions essentiellement féminins (e.g. infirmières) parce qu'elles n'ont rien à y gagner. Ils (et je dis bien ils) ne s'intéressent qu'à des mesures discriminations fémi-sexistes pour favoriser l'entrée des femmes dans les autres professions.
3) L'entrée des femmes dans la police est favorisée par des tests moins sévères.
"Servez pendant trois ans la GRC après 24 semaines de formation et vous recevrez, comme salaire de base: 74 000$!"
Mauvais exemple, le fédéral paye mieux ses employés parce qu'ils ont trop volé d'argent aux CONtribuables, tout simplement! De plus, l'entrée des femmes y est favorisé par des tests moins sévères!
"Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Certain-e-s diront que les flics risquent leur peau à chaque jour et que ça explique le salaire élevé... Mais c'est pas comme si les polices tombaient comme des mouches. Disons plutôt qu'ils donnent du travail au personnel médical assez souvent."
En effet!
La suite dans un prochain commentaire...
en 2007
RépondreSupprimer"Il y a aussi la question des aînées. Sur le sujet, je pense que l'étude de Samia-Djemaa Mechakra-Tahiri est très explicative: les femmes d'âge avancé sont plus atteintes par la dépression et, lors de conflits avec le conjoint, elles s'en tirent souvent beaucoup plus affaiblies psychologiquement que les hommes. Les femmes âgées, subissant souvent encore les assauts d'un monde qu'on croirait décédé avec la Révolution Tranquille, sont directement touchées par les enjeux du féminisme actuel. La lutte féministe ne se limite d'ailleurs pas à changer l'avenir des jeunes, mais aussi de toutes les personnes vivantes."
RépondreSupprimerD'accord, mais ils ne faut pas oublier qu'elles vivent plus longtemps que les hommes, donc qu'elles vivent intrinsèquement plus de problèmes reliés à la vieillesse que les hommes.
"Le féminisme est toujours pertinent parce que les droits les plus élémentaires sont menacés par un establishment rétrograde. Vous vous souvenez du projet de loi C-484? Les esprits machistes aiment pouvoir contrôler l'utérus des femmes, et cet étron légal était plus que l'esquisse d'un pas en arrière coordonné par les autoritaires du Canada. Et ce n'est pas qu'une question du statut du foetus: c'est aussi une question d'accessibilité."
D'accord, mais rappelons tout de même que le droit à l'avortement n'a jamais été menacé par cette loi, malgré qu'elle était crissement stupide. La vraie menace contre le droit à l'avortement provient des gens comme ceux de Réseau Liberté-Corpo-Étatiste-Culbec et l'élection possible d'un gouvernemaman CONservateur majoritaire qui en découlerait, ce dont les anarchistes (sauf toi et quelques rares au Québec) semblent s'en crisser, étant donné qu'ils me critiquent quand je propose de voter pour le Mal-De-Bloc Culbécois.
la suite dans un prochain commentaire...
"L'existence des masculinistes est en soi une preuve de la pertinence des féministes"
RépondreSupprimerEn effet, mais elle est une réaction hystérique au fémi-favoritisme.
"la violence sexuelle et/ou conjugale"
En effet, mais la situation s'améliore. De plus, sans nier les comportements abjects de ces monstres, les femmes sont souvent une des causes de leur propre malheur. Elles devront apprendre à choisir leur partenaire où à ne pas avoir de partenaire du tout!
"la faible représentation féminine dans les postes de cadres (en ce qui me concerne, je ne veux ni hommes ni femmes dans des postes de cadres; je veux personne)"
Causée par le fait que ce sont des vieux hommes qui dirigent. Lorsque ces bandits crèveront enfin, la situation changera dans le bon sens!
"le néoconservatisme vibrant sanctifiant Saint Frère-André du haut de son Oratoire qui prend l'apparence d'un phallus râblé, etc."
Bien dit! C'est pathétique, en effet!
"Ailleurs, le traitement de Rachida Dati dans la presse française et sans aucun doute surtout au sein du conseil des ministres montre bien que même les femmes d'État ne sont pas à l'abri des vieux crisses de débiles."
Il faut blâmer Sarkonazi 1er premier qui a nommé cette pin-up connasse principalement en raison de sa beauté et juste parce qu'elle est une femme (un peu comme Jean De La Charogne a fait avec Julie Boulet et Christine St-Pierre), ce qui a rendu furieuse Carla Sûri la sale pute!
la suite dans un prochain commentaire...
"j'ai été surprise de voir l'indignation que j'ai provoquée autour de moi en déclarant "Frère André!? c'est juss un ptit lette misogyne"....Propos justes mais qui choquent vraiment, j'aurais pas cru dans un Québec de 2010....m'enfin..."
RépondreSupprimerIncroyable, je suis d'accord avec Koval!
"Et quoiqu'en pensent les chroniqueurs/euses de La Presse ou Martineau, des organismes comme la FFQ ont toujours leur pertinence dans la représentation de plusieurs femmes."
RépondreSupprimerPas d'accord, elles retrouveront leur pertinence lorsqu'elles cesseront d'être soutenus par l'État et qu'elles ne serviront plus de courant propagandistes pro-fémi-favoritistes.
"La Fédération des Femmes du Québec n'est certes pas parfaite: mais de mon point de vue c'est son manque de radicalisme qui la rend moins intéressante, car en acceptant la voie du réformisme elle accepte les structures répressives et souvent sexistes d'un État patriarcal, fondé sur la hiérarchie, des normes préétablies et une certaine vision de la justice qui permet aux oppresseur-e-s de courir queue nue au soleil."
Réformisme= fémi-favoritisme.
"La FFQ lutte beaucoup pour les femmes victimes de violence, et de tout ce qui découle du drame que ces personnes vivent. Cet enjeu touche les femmes de toutes les idéologies politiques[2], incluant les FEMMES DE MILITAIRES. Alors quand je lis des types qui croient que le mandat de la FFQ se limite à faire deux ou trois pubs-choc tous les trois ans, je me retiens de leur pisser dessus."
Je suis d'accord. La FFQ est pertinente sur ce point (sauf quand elle mentait sur les statistiques de violence conjugale, mais c'est du passé). Cependant, concernant les femmes de militaires, je suis très heureux que la FFQ leur a craché dessus, c'est ce qu'elles méritent!
"Le féminisme, le mien en tout cas, revendique le droit de ne pas être étiquettée "soutien" automatiquement parce que ça serait dans ma nature....voilà le plus gros morceau à faire passer...."
RépondreSupprimerJe ne connais aucun homme au Québec qui prétend que la femme doit accomplir une telle fonction. Ceci est une lubie féminine vomie par la vulgate fémi-favoritiste. En fait, je connais plein de femmes qui soutiennent encore que les homme$$$$ doivent $$$$$outenir les femme$$$$ financièrement!
"Je ne connais aucun homme au Québec qui prétend que la femme doit accomplir une telle fonction."
RépondreSupprimerDavid
T'as rien compris, comme d'hab, relis moins vite ce que j'ai écrit, tout est là, je n'ai jamais parlé de soutien financier.
Koval
"T'as rien compris, comme d'hab, relis moins vite ce que j'ai écrit, tout est là, je n'ai jamais parlé de soutien financier."
RépondreSupprimerMoi non plus, j'ai seulement dit que de nombreuses femmes prétendent que les hommes doivent servir de souteneur financier aux femmes. Je sais très bien de quoi tu parles!