Quoi que vous demandiez, quoi que vous fassiez, tant que vous compterez sur le système parlementaire, vous ne serez jamais libres. Vous resterez pendu-e-s aux lèvres des politicien-n-es, à essayer d'interpréter la moindre syllabe et la moindre phrase ou promesse creuse.
Illes regarderont les sondages et décideront de la date des élections. Illes choisiront les juges qui pourront éventuellement mieux servir leurs intérêts. Illes accorderont des subsides à leurs propres tueurs/euses à gages. Illes vous mentiront. Illes vous décevront. Vous le savez déjà.
Attendre patiemment le résultat des élections en espérant que tout change par magie après votre passage aux urnes, c'est tendre en souriant le cul vers vos agresseurs.
Et ne comptez pas sur moi pour faire un choix "stratégique". Le suicide n'est pas stratégique quand on veut vivre. Et contrairement à vous, je n'ai pas envie du tout de vous imposer un choix absurde et l'idéologie d'une corporation électorale.
Et c'est ce que le parti qui recevra votre vote constitue: une bête corporation, une machine à cash (même QS). Et attaché-e-s à cette business par le cou, vous continuerez à bêler contre les gens que vous croyez responsables de votre défaite, sans vous rendre compte que même si votre idole politique gagne, eh bien vous perdez encore. Vous resterez à la remorque des partis, des sujets obéissants, et vous perdrez.
lundi 13 août 2012
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Pour le sondage j'ai répondu «la pression de la gauche réfo en vue des élections», mais difficile de nier l'essouflement quand on sait que les plus militantEs sont tous et toutes sur le bord du burn out.
RépondreSupprimerJ'aurais dû écrire: "quel facteur est le plus important".
RépondreSupprimerIl ne te reste qu'à ériger un gouvernement parallèle et à faire l'indépendance.
RépondreSupprimerJe ne veux pas de gouvernement du tout.
RépondreSupprimerQue voulez-vous ? C'est bien beau de ne pas aller voter, mais pour faire quoi à la place?
SupprimerL'absentéisme passif c'est comme aller voter, c'est comme vous dites c'est "Attendre patiemment le résultat des élections en espérant que tout change par magie" Ce n'est guère mieux.
Le problème des anarchistes c'est qu'ils ne veulent pas d'État, mais lorsque le gouvernement coupe dans les programmes sociaux, ils sont souvent les premier à s'en plaindre.
Vous n'aimez pas l'Assemblée Nationale, alors séparez-vous de lui. Vous aimez l'auto-gestion et la démoncratie direct, alors regroupez-vous et établissez le, mais soyez autonome et indépendant de l'Assemblée Nationale.
Léon XIV: pas d'État ne signifie aucunement l'absence de programmes sociaux. Dans l'immédiat, pas mal d'anars reconnaissent qu'il est impossible de se substituer complètement à l'État comme ça, mine de rien, un samedi matin. C'est une question de subsides: il est interdit de ne pas payer d'impôts. La part de richesses qui devrait normalement nous revenir est sucée par l'État. Les anars ont donc deux choix s'illes veulent tout de même créer un système parallèle: vivre dans la misère absolue ET travailler fort, ou travailler deux fois plus fort encore pour contrebalancer la pression fiscale et pour pouvoir ériger des structures alternatives. Disons que le rêve est pas accessible à tout le monde. Une bonne partie des anars, j'ai l'impression, travaillent un peu, luttent un peu, glandent un peu: c'est un compromis peu commode, mais on est pas des superhéros.
SupprimerMais il existe cependant déjà des initiatives importantes, comme le CSA de Pointe-Saint-Charles (il y a maintenant un projet semblable pour Villeray) et une foule d'autres organismes. Puis il y a des squats, des communes, des groupes qui font de la récup de bouffe, etc. Pas question de passivité ici.
Vous avez mis le doigt dessus à ce qui manque chez les anarchistes. L'esprit pauvreté et de détachement que vous confondez à la misère absolue, l'amour du travail et la sainteté que vous confondez au superhéros. Et tout cela se concrétise et se résume en un seul mot: l'abnégation. C'est cela qui manque à l'anarchiste moyen, l'abnégation, le désintéressement et l'esprit de sacrifice.
SupprimerLeur effort est louable, mais comme disait un certain Jésus ce qui est possible à Dieu est impossible à l'homme, mais comme l'anarchiste moyen désire vivre sans l'aide de Dieu, il est comme le sarment détaché de la vigne qui ne produit aucun fruit.
Des initiatives comme le CSA de Pointe-Sain-Charles, il y en a eu plusieurs dans le passé et ils finissent bien souvent par aboutir à rien. Et des squats, j'en ai connu et côtoyé plusieurs cela ne dure jamais longtemps. Lorsque l'arbre n'est pas alimenté par la sève de Dieu, il finit toujours par mourir, un jour ou l'autre.
Ce n'est pas le cas de tous les anars, mais en ce qui me concerne, je veux jouir et non me sacrifier.
SupprimerEt voilà bien le problème de toutes les autorités: elles nous demandent toujours de faire des sacrifices, quelle qu'elles soient. Mais personne ne devrait exiger de quelqu'un qu'il mette de côté son bonheur pour un paradis incertain ou pour augmenter la productivité.
Et on peut mener une vie simple et jouissive qui ne soit pas misérable. Le travail d'ailleurs nous rend plus misérables que la pauvreté.
La jouissance ne procure aucune intelligence, aucune sagesse, elle a plutôt tendance à nous abrutir l'esprit. Le jouisseur compulsif devient généralement un idiot. C'est la souffrance qui aiguise l'âme, car une âme qui n'a souffert de rien ne sait rien.
SupprimerLe travail nous rend misérable que lorsqu'on n'a pas Dieu dans notre vie. La pauvreté est plus souvent une richesse lorsqu'on n'aspire pas à être riche en bien matériel et qu'on est détaché des choses matériels, c'est plutôt le riche qui est malheureux et beaucoup plus que vous ne pouvez l'imaginer.
Le communisme athée a échoué car justement sa promesse n'était qu'un paradis terrestre. Aujourd'hui, tous le monde travail pour sa poche, pour une retraite doré et lorsqu'il l'ont obtenu, il s'en merde, il s'ennuie, il vive dans l'angoisse, ils ont peur de vieillir et de mourir.
http://flegmatique.net/2012/08/22/sirventes-du-desir/
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