J'ai manqué la séance publique sur l'édifice Seracon, occupé en mai dernier par les activistes du CSA. Un article a été publié par la Pointe Libertaire à ce sujet. Je vous suggère de le lire.
Il y a des signes d'ouverture, certes, mais les gens du CSA ne se font pas d'illusions: l'édifice sera démoli. Faire preuve d'ouverture quand une décision n'est pas prise, de la part des autorités, n'est toujours qu'une manière de déradicaliser la résistance afin qu'elle abaisse sa garde. Je me rappelle cette histoire d'arbre centenaire menacé par les gérants de Loblaws: dans une certaine municipalité en plein coeur du Québec, des activistes avaient campé sur le site pour empêcher les machines de le mettre à terre. On leur avait promis que leur cause était entendue: ils ont plié bagage. Et déjà, le lendemain, tout ce qu'il restait à défendre, c'était une souche.
Méfions-nous des paroles complaisantes. Ces tabarnaks-là sont tous corrompus.
mercredi 17 février 2010
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