Le mouvement est certes réformiste, mais ses critiques en valent d'autres.
Les revendications sont énumérées dans le communiqué:
"Nous exigeons du premier ministre du Québec:
- de mettre sur pied une commission d'enquête sur la collusion et la corruption dans l'industrie de la construction;
- de mettre sur pied une commission chargée d'effectuer une réelle réforme des institutions démocratiques et du financement des partis politiques;
- de déclencher des élections générales;
- de démissionner."
Je préférerais changer le point 3. par "nous laisser déclarer l'anarchie". Les citoyen-ne-s à l'origine du communiqué n'ont pas l'air de comprendre que le problème est systémique. D'un autre côté, voilà qui rend l'initiative très sympathique:
"Le Mouvement du 24 septembre est un collectif citoyen non partisan s’étant formé de manière spontanée. Ce collectif ne possède pas de chef, ni de hiérarchie spécifique."
Pas mal, non? Maintenant, je ne sais pas du tout si ça risque de virer corpo d'être récupéré par des gens sans vergogne. On verra bien. Pour l'instant, rejoindre ce pôle de contestation me semble plus que nécessaire.
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