samedi 3 septembre 2011

Le gouvernement révolutionnaire autoproclamé d'Égypte donne toujours dans la répression. Le blogueur Maikel Nabil est en prison depuis le printemps pour avoir simplement critiqué les militaires, à la tête du pays depuis la chute de Moubarak. Les généraux planqués semblent avoir oublié avec quelle aide ils ont été installés au pouvoir.

Mais il ne faut pas s'étonner, parce que le maintien de l'ordre par les autorités se fait pratiquement toujours aux dépens de la justice et de la liberté.

Rappelons que mis à part quelques têtes dirigeantes et partisans de l'ancien régime (plusieurs, au contraire, sont restés, dont le mégalomane Dr Hawass), les structures de domination en Égypte ont été à peine ébranlées par les quelques réformes superficielles du gouvernement de transition.

Il ne faut cependant pas sous-estimer le bouillonnement dans la population. Bien qu'elle soit loin d'atteindre tout le monde, et que beaucoup semblent se ficher complètement du départ de l'ancien leader, il y a de l'organisation.

2 commentaires:

  1. Depuis quand la démission du président Moubarak est une « révolution » ? La bourgeoisie en uniforme militaire est toujours bien en place dans toutes les instances de la vie égyptienne.

    Parce que oui, la bourgeoisie n'est pas toujours en veston-cravate. Disons simplement que c'est pas comme en Libye où il y a vraiment une volonté de purger tous les éléments de l'ancien système et les rapports sociaux tournant autour de la famille Khadafi.

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  2. J'ai pas un espoir vraiment meilleur en ce qui concerne la Libye. Mais enfin, on verra.

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