Henderson se prend 10 mois de prison dans la gueule, auxquels il faut ajouter le mois qu'elle a déjà passé en-dedans. Et elle n'est pas la seule. Ça continue. Je ne connais de mots en aucune langue pour exprimer mon mépris des hommes de loi.
Rappelons que la répression n'a jamais jusqu'à présent connu de fin. Les conditions sévères de remise en liberté et les procès de comédie se poursuivent.
Peu importe l'enfer que vivent et vivront les résistant-e-s, je reste persuadé que l'histoire rendra justice à ceux et celles qui ont désobéi. Les puissants sont effrayants quand ils sont en vie, mais le visage des oppresseurs prend avec les siècles une apparence de plus en plus grotesque et pathétique.
mercredi 21 décembre 2011
Ils auront leur os, les chiens.
Libellules :
brutalité policière,
G20,
loi et ordre,
Que-sont-mes-amis-devenus
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Libellés
anarchie
(48)
arts et culture
(51)
brutalité policière
(98)
capitalisme
(11)
censure
(3)
chroniques de la station Berri-UQÀM
(2)
Chroniques de Saint-Michel
(1)
Chroniques de Villeray
(1)
comment l'anarchie est-elle possible
(8)
conflit israélo-arabe
(4)
CSA
(7)
défense intellectuelle
(42)
divers
(23)
droite
(53)
économie
(15)
éducation
(47)
égypte
(8)
élections
(30)
environnement
(10)
évènement
(41)
fascismes
(14)
féminisme
(29)
fuck you
(1)
G20
(26)
gauche
(30)
grève étudiante
(71)
indépendance
(6)
international
(41)
introspection
(17)
lettre d'insultes
(3)
LGBT
(2)
logement
(2)
loi et ordre
(96)
manifestation
(90)
manifeste
(4)
médias
(65)
merde
(18)
militarisme
(11)
nationalisme
(26)
nouvelle
(1)
opinion
(1)
pauvreté et marginaux
(2)
Petit guide de l'extrême-gauche
(3)
politique
(4)
Premières nations
(2)
privatisations
(6)
Que-sont-mes-amis-devenus
(29)
racisme
(23)
religion
(21)
riches
(9)
santé
(15)
sexualité
(15)
tomate noire
(1)
travail
(19)
tribulations
(38)
Victo
(4)
Et grâce en partie au Bloc Québécois (mais quelle honte), cette dame croupira en taule pendant environ 100 jours (le tiers de la peine), au lieu d'environ 50 jours (l sixième de la peine).
RépondreSupprimerCeci dit, il s'agit d'une erreur stratégique de la part de cette dame. Jamais les anars ne s'en sortiront gagnants de cette façon.
RépondreSupprimerJe ne sais pas. De quelle erreur parles-tu au juste?
RépondreSupprimerDe manifester (d'organiser dans son cas précis) au G20 la tête baissée en affirmant clairement ses couleurs anarchistes, tout en négligeant la possibilité que les soi-disant "pacifistes" réellement réformateurs du capitalisme allaient se servir de la police pour les discréditer.
RépondreSupprimerBref, on ne tente pas une telle manoeuvre quand il n'y a pas assez d'appui populaire et qu'il n'y a assez de gens éduqués en la matière.
RépondreSupprimerLe problème n'est pas tellement la sentence de prison (bien qu'aller en prison n'est certainement pas vivre l'anarchie), mais surtout le fait que cette dame est fortement discréditée pour la population maintenant.
La population, on s'est fout. Ça veut rien dire, comme ''peuple'' ou ''nation''. Une population, ça se modélise comme on veut. C'est n'importe quoi.
RépondreSupprimerCe qui compte, ce sont les individus (groupés ou non) que l'on voit, parce qu'ils sont sensiblement présents. Comme cette fille. Je l'ai entendu, je l'ai lu, elle est tangible pour moi. Et, juste pour ça, c'est déjà une victoire.
Et la prison, une ignominie.