J'appuie les arrêté-e-s du cégep du Vieux-Montréal. Oui, peut-être que l'occupation et les barricades furent une mauvaise opération de relations publiques, mais la colère des étudiant-e-s, ainsi que les moyens utilisés, étaient totalement légitimes.
Les jeunes qui ont renversé des divans contre les portes pour empêcher les flics de passer et qui se sont défendu-e-s physiquement ne sont coupables que d'un acte de résistance ordinaire et nécessaire face à l'oppression d'une direction qui croit que le cégep lui appartient, d'une police de plus en plus méprisante face à la population et d'un gouvernement corrompu.
Les journalistes pourront dire ce qu'illes voudront, ils n'étaient pas à l'intérieur du cégep pendant le siège. Illes ne peuvent pas savoir réellement ce qui s'est passé, et moi non plus d'ailleurs.
dimanche 19 février 2012
Au Vieux-Montréal.
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bien que je sois de tout coeur avec les 37 arrêté-e-s je pense qu une barricade doit être un moyen, pas une fin en soi. Un certain isolement idéologique et l entêtement de membres du CVM ne me semble pas seulement une "mauvaise opération de relations publiques" (qui est, je trouve, la partie du problème la plus minime), mais une mauvaise tactique, une mauvaise stratégie.
RépondreSupprimerpar contre j en profite pour condamner tres fort certaines personnes qui n etudient pas a ce cegep là, qui donc, ne se feront pas renvoyer, et qui ont attisé la flamme radicale de certaines personnes qui en étaient à leur première actions cette journée là. Oui oui, tout le monde est individuellement responsable de ses actes, ça empêche pas la responsabilité individuelle... mais bon...
RépondreSupprimerDe ce que j'ai compris, rien de tout ça ne serait arrivé si l'administration du cégep n'avait pas décidé de fermer le cégep et de faire un lock-out à la suite du vote en faveur de la grève. Comment voulez-vous qu'ils et elles s'organisent pendant la grève si le cégep est fermé? Siboire, tu ne peux même pas reconduire la grève, car tu ne peux pas voter pour décider si tu continues ou pas! Tu votes où, dans la rue?
RépondreSupprimerMais bon, je n'y étais pas, donc je dois me fier aux racontards.
Un lock-out par un établissement d'enseignement collégial? On aura tout vu! :(
RépondreSupprimerÀ ce que je sache, le lock-out est une tactique que les cégeps emploient assez souvent pour mettre les étudiants et les étudiantes au pas. Au diable la démocratie.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais constaté une telle tactique à Québec, mais bon...
RépondreSupprimerhttp://www.cyberpresse.ca/opinions/201202/22/01-4498658-droits-de-scolarite-une-hausse-qui-nuit-beaucoup-et-rapporte-peu.php
RépondreSupprimerJe n'ai pas constaté non plus cette tactique à Victoriaville. Il semble que ce soit une pratique localisée dans certaines administrations réactionnaires.
RépondreSupprimerMerci pour le lien.