Un vidéo montrant des flics attaquant des manifestant-e-s lors du blocage du ministère de l'éducation à Montréal circule actuellement sur Internet et dans les mass médias. Le porte-parole du SPVM est passé en entrevue à Radio-Canada. Il prétend que les étudiant-e-s ont encerclé les policiers et les ont empêchés de partir; ce qui expliquerait le poivre de cayenne et les coups de matraque!
Eh bien qu'il mange d'la marde, l'hostie. Comme on le voit clairement sur le vidéo, les policiers en question n'étaient en aucun cas encerclés. Ni eux, ni leurs véhicules. De plus, personne n'empêchait les voitures de partir. Au contraire, on les empêchait d'entrer dans le stationnement! Et puis s'ils voulaient à ce point sortir, ils n'avaient qu'à faire un U-turn. Ce qui a d'ailleurs été conseillé à plusieurs reprises par des manifestant-e-s.
Répétons aussi que le cowboy au poivre de cayenne nous a menacé-e-s dès le départ avec sa bombe. Je peux témoigner. Il n'y a pas eu de gradation dans la tension. Le malabar avait déjà dans l'idée, à 8h00 ce matin-là, qu'il allait trouver le moyen de nous asperger avec son petit joujou. Alors leurs justifications minables, ils peuvent se les mettre. De même que leur pseudo enquête qui débouchera au mieux sur une petite tape sur les doigts.
Ceci est toutefois un abus qui après tout, reste mineur en comparaison de ce qui arrive quotidiennement aux jeunes de la rue, aux jeunes tout court, aux itinérant-e-s, aux travailleuses/eurs du sexe, aux accros à la drogue, aux minorités visibles. Cependant, c'est un signe très clair que le printemps sera très, très difficile pour les activistes étudiant-e-s, même les plus paisibles. Le SPVM a des comptes à régler!
Tant et aussi longtemps que les gens se laissent faire, ils vont continuer. Il doit y avoir un prix à payer pour les policiers. C'était un geste gratuit et comme tu le dis, on nous prend pour des caves en parlant d'encerclement.
RépondreSupprimerMais ils savent qu'on ne fera rien et le policier sait qu'il sera blanchi.
Je ne sais pas si je devrais "contacter" le SPVM, comme le suggère Lafrenière. Je me dis que ça ne leur ferait pas de mal, mais en même temps je suis reconnu comme auditeur non-impartial et j'aurais tendance à croire que les flics auraient plus tendance à me cibler, après un éventuel témoignage de ma part.
RépondreSupprimersti que c est de la marde
RépondreSupprimersti que c est deprimant
criss de marde
scusez, fallait que ca sorte :(
je vous lis pi je me sens en colere pi je me sens triste
Eeee, ben pense à un gros Clown en leggings, avec une flûte à bec. De quoi de même.
RépondreSupprimerC'est de la marde, mais faut quand même essayer de trouver de quoi de beau ou de bon aude-là de tout ça (j'essaie tu d'être positif moi là? ok, c'est l'heure d'aller me coucher).
Non Pwel, pense à un sale beu qui matraque un client d'une prostituée et dis-toi: "Moé, j'aime la police!".
RépondreSupprimerGendron, ton message passe pas plus juste parce que tu le répète sans cesse. T'as juste aucune considération pour les femmes qui se ramassent en situation de prostitution.
RépondreSupprimerPour avoir de la considération pour elles, il faut songer à une alternative au capitalisme, et ce n'est pas certainement pas avec plus de police (les mêmes qui matraquent les activistes) et plus de tribunaux qu'on va y arriver! Ce sont deux instruments du capitalisme qu'il ne faut surtout pas rendre encore plus tentaculaires!
SupprimerDe plus, rappelons que la décision d'augmenter les frais de scolarité à la suite de la guerre des classes menée par les charognards du PSDLCul amènera encore plus d'étudiantes vers la prostitution. Que les abolitionneux autoritaires trouvent d'autres causes!
SupprimerLe billet ne traitait pas de ce sujet. J'aime les digressions mais je trouve que cette discussion autour de l'abolitionnisme de Pwel ressemble à du réglage de compte.
RépondreSupprimerJe m'excuse de faire part de mes états d'âme là-dessus, mais je suis un peu mal à l'aise.