Séance du 3 février 2007
Ces citations sont de John Robson, historien (j'ai honte) et analyste politique*:
"Il est impossible de modifier le désir des gens. Le désir ne change pas. Les gens veulent ce qu'ils veulent." (Ah oui? Ça sert à quoi la pub, d'abord?)
"Toutes les lois économiques sont infaillibles."
"Le salaire minimum supprime les occasions de travailler. Les gouvernements le savent, et c'est pourquoi ils n'augmentent pas le salaire minimum à 50$ de l'heure."
Celles-ci sont de Marc Meunier, avocat et un des fondateurs de l'IEDM. Lors d'une discussion en petits groupes, il dit:
"Les entreprises s'autoréglementent toutes seules. Pas besoin de contrôle gouvernemental de la qualité ou de la sécurité."
Ensuite, juste après que quelqu'un aie donné des exemples des saloperies faites par les entreprises, il s’exclame:
"Vous imaginez des complots partout. Que les entreprises veulent nous cacher des choses, c'est seulement une rumeur."
Martin Masse, directeur des publications de l'IEDM, propose des solutions au manque de transparence des entreprises:
"Les gens n'ont qu'à s'informer eux-mêmes." (En volant des documents aux multinationales, par exemple?)
"Les groupes écologistes qui se font poursuivre pour diffamation l'ont bien mérité."
Plus tard, le même urluberlu prononce une conférence sur les bienfaits de l'automobile:
"Si vous voulez investir dans les transports en commun, vos impôts vont augmenter de 50%. [...] Moi, je ne veux pas que mon niveau de vie baisse de 50%."
"Les transports en commun, c'est pas une alternative. C'est trop long. [...] On va s'appauvrir en réduisant le nombre de voitures." (Après toutes les stupidités avancées par cet homme, deux ou trois personnes ne cessaient de crier: "Il a raison!")
Jean-Luc Migué, Senior Fellow (dixit: vieux corrompu) à l'Institut Fraser, dans la discussion en petits groupes qui suivit, déclara:
"Il n'y a plus de pollution au Canada."
"Il faut se résigner. Les choses ne se passent pas toujours comme on veut."
Michel Kelly-Gagnon, fier motivateur, dit:
"Les Québécois doivent retrouver leur esprit de coureurs des bois." (En partant à l'aventure et en buvant toute notre paie en revenant à Montréal? )
"Nous [les entrepreneurs] sommes des rebelles." (C'est ça, et moi je suis un anarchiste conformiste vivant au milieu d'un monde communiste et parfaitement homogène.)
Kelly-Gagnon en rajoute suite à la question d'un jeune homme, en laissant aussi entendre que la big business est en effet le plus persécuté des groupes.
Suite la semaine prochaine. Nous y verrons comment les acteurs du Fraser Institute se débrouillent en 2008.
*Ses citations sont traduites.
vendredi 20 juin 2008
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