mardi 20 mars 2012

Solidarité avec les travailleurs/euses d'Aveos

Les ex-employé-e-s d'Aveos ont goûté ce matin à la répression de l'État et du capital, par le biais de l'intervention du bras armé de la tyrannie: la police. Montréal aura beau dire ce qu'elle voudra contre Aveos, envoyer ses chiens écervelés contre le piquet de grève - ou de chômeurs/euses en boycott? - est une manière de trahir des travailleurs/euses spolié-e-s de leur droit de gagner leur vie dans la dignité.

La police ment en disant qu'elle n'a pas utilisé de poivre de cayenne, pas de doute là-dessus. Mais ces brutes épaisses peuvent mentir à loisir. On ne leur reprochera jamais, chez les esclaves opulents du gouvernement, de le faire. Comme matante Line ne reprocherait jamais à son cabot de déchiqueter la pantoufle du voisin.

Les gens d'affaires, policiers/ères et politicien-ne-s jouissent d'une impunité totale dans cette histoire. Fausses promesses, lois contournées avec la complicité la plus totale de l'État, et maintenant, humiliation[1] et intervention armée contre ces mêmes travailleurs/euses qui sont pourtant tout à fait dans leur bon droit.

Cet évènement, comme le budget insultant du ministre Bachand, prouve que nous ne pouvons plus mener de petites luttes corporatistes chacun-e-s de notre côté.

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[1] On leur a remis une injonction de la cour en anglais seulement!

2 commentaires:

  1. Non, mais je fais confiance aux témoins. C'est certain que si j'avais su que les employé-e-s se feraient poivrer, je me serais arrangé pour m'y rendre avec mon stock de médic.

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